Jacques Monory

La Fondation BNP-Paribas célèbre les Arts du Cirque

par Karin Hémar

En ce début d’année, Marseille et sa région inaugurent la Première Biennale Internationale des Arts du Cirque. Pendant un mois, quarante compagnies - dont la moitié venues de l’étranger -, sont invitées à investir divers lieux pour assurer près de 260 représentations. Avec quinze créations mondiales et un village chapiteau géant sur le J4, l’esplanade du Mucem, la compagnie Archaos, cheville ouvrière du projet, a vu les choses en grand. En coulisse, un autre acteur a discrètement accompagné cette initiative. La Fondation BNP-Paribas est en effet un des rares mécènes à soutenir l’univers circassien. Trois de ses protégés participent à l’évènement, Chloé Moglia, Martin Zimmerman et Aurélien Bory.

José de Ribera

par Dominique Vergnon

En 1616 Ribera quitte Rome et se rend à Naples, royaume rattaché alors à la couronne d’Espagne. La ville attire de nombreux artistes et Caravage, qui y séjournait quelques années auparavant, a laissé une empreinte durable, visible sur leurs oeuvres. Grand admirateur de Raphaël et Michel-Ange, Ribera (1591-1652) est un dessinateur hors pair. Commencée en Espagne, sa véritable formation se fait en réalité en Italie. Ribera possède déjà son propre répertoire mais il ne cesse de l’enrichir au contact des influences locales et de celle du Caravage en particulier. Les Espagnols établis sur place lui passent des commandes et l’introduisent dans les cercles aristocratiques qui gravitent autour du duc d’Osuna, le vice-roi, ce qui lui permet également de se faire connaître des ordres religieux.

Passerelles à Brest

par Gaya Goldcymer

Dans le cadre des Passerelles de Brest, quatre artistes dévoilent quatre propositions sous forme de quatre expositions personnelles.

Voiles, cordes, filets et parasols

par Marie-Christine Biet

Artiste majeur de la scène artistique française, né à Nîmes en 1936, Claude Viallat est devenu célèbre avec son procédé adopté en 1966 à base d'empreintes, qui l'inscrit dans une critique radicale de l'abstraction lyrique et géométrique. Après la rétrospective que lui a consacré le musée Fabre de Montpellier en 2014, il est invité par le musée des Beaux-Arts de Nantes.

Voir sans être vu

par Gaya Goldcymer

"Je me sers d'animaux pour mieux instruire les hommes", cette phrase de Jean de la Fontaine pourrait être mise en exergue à toute exposition de Gilles Aillaud tant la présence de l'animal est récurrente et consubstantielle à la presque totalité de sa production. Mais pas de n'importe quel animal car il s'agit presque toujours de celui qui est vu au travers de la dimension d'enfermement: l'animal prisonnier du confort zoologique, entravé dans des cages ou enfermé dans des enclos. Même si ses voyages en Afrique, en Egypte, au Kenya ou encore en Grèce vont modifier sa vision car les cages parfois s'ouvriront, permettant aux animaux de s'évader et d'échapper aux grillages, au ciment, aux limites des bassins...

FRAC Bretagne

par Anne Delaval

Un voyage dans le temps

Loïc Le Groumellec

par Tony Goupil

L’artiste vannetais Loïc Le Groumellec, après avoir exposé dans le monde entier revient sur sa terre d’origine pour exposer, pour la première fois, au musée des beaux-arts de Vannes. L’exposition s’intitule « Une cathédrale sans mur ». Le titre de l’exposition renvoie à un poème de Guillevic : « Nous ferons de la terre / Une cathédrale sans murs ». Les oeuvres de Loïc Le Groumellec sont inspirées des alignements mégalithiques. L’exposition se compose d’oeuvres faites de laque noire, de motifs peints puis essuyés, produisant des effets à la fois vibrants et glacés.

Jean-Paul Marcheschi

par Mathieu François du Bertrand

C’est un art abâtardi de traces écrites, de dessins, de fumée, qui déploie ses souffles dorés à partir d’un instrument risqué – le feu –, mais accoucheur de dons, d’intensités sonores, de morsures et de trous, comme autant de passages dégagés et aussitôt étouffés sur des feuilles perforées où s’échappent d’autres apparitions, toujours enfouies par l’obscur désir de faire le récit des origines.

Atelier Morales

par Patricia Avena Navarro

Depuis plusieurs années, Atelier Morales (Teresa Ayuso et Juan Luis Morales) explore l’environnement urbain, ses altérations et les marques que le passage du temps y laisse. Le duo, basé à Paris, expose à la Heart Galerie le projet Hommage à Monet, oeuvre qui a fait partie de l’exposition « Structures Personnelles » présentée au Palazzo Bembo pendant la 55ème Biennale de Venise, et Archéologie, série photographique inspirée du poème de l’écrivain cubain Eliseo Diego.

Oulipo

par Aurore Soares

Raymond Queneau, Italo Calvino, Georges Pérec s’exposent à bibliothèque de l’Arsenal. Ce lieu parisien qui organise régulièrement des rencontres avec des poètes actuels montre une nouvelle fois son intérêt pour la littérature contemporaine en présentant la première rétrospective de l’OULIPO. OULIPO = OUvroir de LIttérature POtentielle

Matisse

par Caroline Benzaria

L’exposition organisée par les deux musées a été présentée à la Tate Gallery de Londres avant de se tenir au MoMA de New York. Après les avancées de Braque et Picasso en matière de collage, Magritte voit dans les papiers collés un nouveau statut du tableau, Max Ernst s’en sert pour détourner le sens quand à Henri Matisse il utilise des papiers découpés pour réaliser ses chefs-d'oeuvre, Jazz en 1947, La Tristesse du roi, 1952, ou les projets pour la Chapelle de Vence entre 1948 et 1951. Ils sont la boîte de Pandore de l’art du XXème siècle.

Giuseppe Penone

par Mathieu François du Bertrand

Tout pourrait reposer sans faste et se mettre à l’abri dans un sol qui n’a rien demandé. Loin des regards une oeuvre vit, qui pourrait ne rien annoncer, et qu’on tarderait à reconnaître parmi les nôtres. C’est Giuseppe Penone et ses arbres en fusion qui, dans le temps végétal, n’oseraient même pas dire qu’ils sont là.

Marc Riboud

par Karin Hémar

L'homme qui voulait photographier le plus intensément possible la vie la plus intense

Gustave Moreau

par Aurore Soares

Bonne nouvelle : le musée Gustave Moreau va bientôt ouvrir de nouveaux espaces d’exposition aux visiteurs. L’occasion de (re)découvrir ce lieu qui fut la maison de l’artiste, ouverte ensuite au public par décision testamentaire du peintre.

Jeff Koons

par Caroline Benzaria

Il y a ceux qui aiment à la folie et ceux qui détestent. Il y a ceux qui pensent que c’est de l’art et d’autres non. Il y a ceux qui ne comprennent pas. Enfin, il y a ceux qui s’interrogent sur le marché de la finance (56 millions de dollars pour Ballon Dog)… Temps moyen du visiteur lambda pour effectuer le tour de l’exposition qui vient de battre dès son ouverture un record d’entrées : 35 minutes photos et selfies inclus.

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