Zoé Bruneau

"Se faire lettre à nu par Godard, c'était plutôt assez facile finalement".

"La vie est sans contexte meilleure avec de l'opium"

Rien ne s’oppose à la nuit. Qu’elle soit opaque, sombre, noire ou éclairante, la nuit est depuis les temps les plus anciens chargée d’imaginaire et de mysticisme. Entre les peurs irraisonnées et les fêtes excessives, le clair de lune prend toujours de multiples visages, aussi anxiogènes que fascinants. Et Catherine Espinasse, psychosociologue spécialisée sur la nuit nous explique pourquoi.

Si la nuit parisienne va beaucoup mieux, merci, les squat parties se sont toutes fait décaniller la tête ces dernières années. Toutes ? Pas vraiment, puisque l’équipe du Poney Club fait encore de la résistance et entretient avec fougue l’auguste tradition des teufs illégales. Petit tour d’horizon avec Aladdin, membre hyper active du collectif et figure de proue du milieu.

Malgré leurs gueules d’enfants sages et bien élevés, les mecs de Cracki records font partie des labels/ orga les plus actifs de la capitale. Pour preuve, après 4 ans de teufs qui ont fait coexister maîtrise et partance en vrille, ceux-ci ont mis leurs couilles sur la table et organisé avec le collectif La Mamie’s le Macki festival en ce début de mois de juillet. Côté label, la sortie récente du premier et très remarqué album d’Isaac Delusion confirme qu’ils ont du pif. Pour toutes ces raisons, on s’est dit que ça valait bien la peine de passer une heure dans leurs locaux. Autour d’une menthe à l’eau, Kraft, Alex et Donatien (Sokunthear, le 4e larron était en voyage en Australie) ont répondu à nos questions.

Prière de ne pas quitter… solitaires qui n’avez pas su conquérir notre amitié, dépressives au fond du trou, petits vieux la corde au cou. Elle n’est pas d’accord sur tout mais a fait voeu de neutralité. Face à la fatalité, patience, amabilité, sont ses armes et qualités. Si t’as pas la tête en fête, que la vie t’a dégoûté(e), n’appuie pas sur la gâchette car elle est là pour t’écouter.

Mes petits amours, nous sommes au crépuscule d’un mois festif. Bien qu’ensoleillé, nous avons eu à faire semblant de vivre nos vies de noctambules parisien(ne)s en tentant non sans une insupportable difficulté de faire fi à la fois du Brésil et des beaufs.

Thylacine, c’est le nom savant du loup de Tasmanie, une espèce éteinte depuis 70 ans. Un mot précieux et délaissé que William Rezé a choisi d’apprivoiser pour donner corps à son electronica progressive et vaporeuse. Sa musique conjugue la mélancolie techno et rythmée d’un Paul Kalkbrenner avec les mélodies aériennes de Moderat ou de Four Tet. Il nous concocte ce mois-ci notre playlist estivale.