Dans le silence du désert

Yazd, au cœur du désert et des montagnes

par Djamileh Zia

La province de Yazd, qui est l’une des provinces les plus étendues de l’Iran, comprend des régions désertiques et des régions montagneuses d’une grande beauté. La nature sauvage de cette province avec sa faune et sa flore exceptionnelles attire chaque année de nombreux touristes iraniens et étrangers. La province de Yazd est située dans la partie centrale du plateau iranien. Elle a une superficie de 131 575 km², et est à ce titre la quatrième province la plus vaste de l’Iran.

Les temps forts de l’histoire de la province de Yazd

par Afsâneh Pourmazâheri

Yazd est l’une des plus anciennes provinces de l’Iran. Son âge supposé a donc tout naturellement éveillé de nombreuses hypothèses quant à ses origines mythiques. D’après l’UNESCO, il s’agirait de l’une des plus vieilles provinces, après Ur (dans l’actuelle Irak) datant du IIIème millénaire av. J.-C. A en croire les textes historiques et religieux, la fondation de la ville de Meybod (dans l’est de la province) remonterait au prophète Salomon, fils de David, au premier millénaire av. J.-C.

Histoire et architecture dans la province de Yazd

par Arefeh Hedjazi

La province de Yazd est l’un des plus anciens bastions de l’iranité et de l’histoire plurimillénaire de l’Iran. C’est pourquoi elle en est devenue une vitrine, une exposition en adobe, où les millénaires passés déploient dans les méandres ocre de ses villes leurs fastes et leurs mystères. Ces territoires d’histoire iranienne ne sont pas rares et le pays entier est « un trésor d’archéologie », cependant, peu de régions désertiques pourraient faire le lien entre le passé et le présent de l’Iran.

Meybod, Où les potiers traduisent le désert

par Saïd Khânâbâdi

« Il créa l’homme d’argile sonnante comme la poterie. » Qu’entend le Créateur Éternel par ce verset coranique ? Ne se présente-t-il pas comme un Dieu Potier ? Et ce vieil artisan, dans un coin de son minuscule atelier d’ermitage, dans cette ville perdue au cœur des déserts les plus apocalyptiques de l’Iran central, nous répondait bien : « La poterie est une tentative humaine pour exercer la Genèse divine. »

Yazd, ville-oasis du centre de l’Iran

par Mireille Ferreira

Créée il y a plus de 2500 ans sous l’empire achéménide, Yazd compte parmi les plus belles oasis du pays. Elle se situe au centre de l’Iran, à 700 kilomètres au sud-ouest de Téhéran. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres.

L’architecture dans le desert

par Djamileh Zia

Dans le classement de l’UNESCO, la vieille ville de Yazd est la plus ancienne ville en adobe et la deuxième ville la plus ancienne du monde. La partie de la ville de Yazd connue sous le nom de la vieille ville, d’une superficie de 800 hectares, est la plus vaste structure historique de l’Iran ; elle est un exemple remarquable et bien conservé de l’architecture spécifique des régions désertiques de l’Iran.

L’artisanat de Yazd

par Khadidjeh Nâderi Beni

Yazd est réputée pour être la ville des canaux souterrains, de la prière, et de la sobriété (shahr-e ghanât va ghonout va ghenâ’at) ; autrement dit, c’est la ville des traditionnels canaux souterrains, dont les habitants sont musulmans et se contentent de ce qui leur est réparti par la providence divine. Cette dernière particularité, la frugalité, fait partie de la culture des Yazdis. Elle transparaît également dans leur art et plus particulièrement dans l’artisanat de cette région désertique.

Petite Grèce ou trésor des patrimoines, présentation de la ville d’Ardakân

par Najmâ Tabâtabâee

Le désert semble être un rêve, un lieu original avec des habitants chaleureux qui lui ressemblent. Le calme absolu de ses nuits, son coucher de soleil rendant le ciel rouge sang et son ciel merveilleusement étoilé lui confèrent une beauté unique. Ardakân, perle du désert, est une ville connue pour sa culture, son art, ses habitants accueillants et son histoire ; une ville qui garde le souvenir de maints érudits, savants et astronomes, et qui, pour cette même raison, a été surnommée "la petite Grèce"

Coutumes et célébrations religieuses à Yazd

par Babak Ershadi

La province de Yazd est souvent citée pour sa population zoroastrienne. Cependant, c’est aussi l’un des bastions du chiisme iranien et sa population est très religieuse. Ainsi, les cérémonies et les coutumes religieuses islamiques y sont également remarquables. Les cérémonies religieuses La majorité des habitants de la province est chiite duodécimaine. Les us et coutumes de la région sont donc profondément marqués par les éléments de la culture religieuse, tant pour les fêtes familiales et les noces que (...)

Le travail du textile dans l’artisanat de Yazd

par Ghazâleh Ebrâhimiân

La province de Yazd, située dans le centre de l’Iran, est entourée des déserts du Dasht-e Kavir au nord et du Dasht-e Lout au sud. Depuis longtemps, sa position géographique et la distance par rapport aux grands centres commerciaux ont suscité le développement d’un artisanat permettant de répondre aux besoins quotidiens de la population. La cohérence esthétique des productions dans cette région demeure admirable et attire l’attention des artistes du pays et des touristes.

Yeh Habbeh Ghand : “Un présent pour la famille iranienne ”

par Saeed Hajisadeghian

La longue nappe persane s’est dressée sur l’écran. La famille est réunie... Déjà, par Hâtami (Mâdar) et Mehrjou’i (Mehmân-e Mâdar), aujourd’hui par Seyyed Rezâ Mirkarimi. Connu en France depuis qu’il a reçu le Grand Prix de la Semaine de la critique de Cannes en 2001 pour Zir-e noor-e maah (Sous la lumière de la lune) : un film admiré, le plus souvent, pour son regard neuf sur la vie des religieux. Et maintenant, encore de la nouveauté : « une étape décisive dans le cinéma de l’Iran. »

Regard sur le zoroastrisme iranien à l’aube du XXIe siècle

par Afsâneh Pourmazâheri

Dans l’actuel Iran, notamment à Téhéran, il reste apparemment peu de traces de l’ancienne religion perse, le zoroastrisme. Pourtant, en « creusant l’écorce » et en dépassant cette première impression de vacance, on réalise que l’antique religion est toujours vivante. Elle perdure à travers un ensemble de signes et d’éléments, de rituels et de traditions, qui confirment non seulement sa permanence, mais également sa vivacité.

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