Après l’assassinat de Nâder Shâh (dynastie Afshâride) en 1747 et la mort de Karim Khân (dynastie des Zends) en 1779, le chaos et le désordre régnèrent longtemps dans les régions limitrophes du Golfe persique et de la mer d’Oman. Aghâ Mohammad Khân, un officier de l’armée des Zends, fonda la dynastie qâdjâre (1794-1925). Sous le règne de son successeur, Fath ’Ali Shâh, la Grande-Bretagne étendit son influence sur le commerce et les finances de l’Iran, et prit en main le contrôle du Golfe persique.
Khorramshahr : ville-phare et symbole
Avant la guerre 1980-88 : Khorramshahr au cœur de l’histoire iranienne des deux derniers siècles
Khorramshahr, ville symbole d’une résistance inoubliable
Pour les Iraniens, Khorramshahr est plus qu’une ville. Aujourd’hui, trente ans après sa libération, elle reste une ville étrange, à la lisière de l’incommensurable, baignée par la chaleur extrême qui caractérise le sud de l’Iran, une ville de ce sud iranien tellement différente du reste du pays. C’est une ville où l’on peut voir partout, même sans chercher, les traces de la guerre omniprésente, sur les murs, au creux des sentiers, sur les dattiers, fiertés de la région, étêtés, noircis, criblés de balles, d’éclats d’obus. Une ville où chaque mètre carré de terre respire le courage et l’abnégation. Elle est devenue un lieu de pèlerinage sacré, un monument éternel de la bravoure d’un peuple. Pour les Iraniens, Khorramshahr est un mythe, une célébration vivante de la grandeur de l’âme, une ville aussi grande que la passion qui anima les martyrs à venir de la Défense sacrée.
L’agression militaire irakienne, l’occupation de Khorramshahr et la réaction des pays de la région
L’armée du régime de Saddam Hussein déclencha son offensive générale contre la République islamique d’Iran le 22 septembre 1980 en se servant de toutes ses forces terrestres, aériennes et maritimes. Au début de cette agression militaire contre l’Iran, l’armée de terre irakienne était composée de 48 corps : 12 divisions (5 divisions d’infanterie, 5 division blindées, 2 divisions motorisées), 15 brigades indépendantes (10 brigades d’infanterie, 1 brigade blindée, 1 brigade motorisée, 3 brigades de forces spéciales), 10 brigades de la Garde républicaine, et 20 brigades de la garde frontalière.
L’opération Beyt-ol-Moghaddas
La libération de Khorramshar est un évènement très important dans l’histoire de l’Iran. En automne 1980, Khorramshahr était tombée aux mains des soldats irakiens après 34 jours de résistance. L’occupation des territoires iraniens par l’armée irakienne perdurait depuis un an et demi lorsque trois opérations menées conjointement par l’armée et le Sepâh Pâsdârân, au cours de l’automne 1981 et de l’hiver 1982, apportèrent des victoires pour l’Iran et marquèrent un tournant dans la guerre. L’armée irakienne se doutait que l’opération suivante des Iraniens aurait pour but de libérer le sud-ouest du Khouzestân et la ville de Khorramshahr.
La symbolique des drapeaux iraniens depuis l’Antiquité jusqu’au début de la période safavide
Les symboles ornant les drapeaux de l’Antiquité iranienne possédaient des significations et des fonctions particulières dont les racines remontaient à la nuit des temps.
L’origine de la connaissance et ses différents aspects selon le Coran
D’après le commentaire Al-Mizân de ’Allâmeh Tabâtabâ’i*(III)
Borges, l’homme des symboles et de la simplicité linguistique
"Une fois écrit, le texte est déjà loin de moi" - Entretien avec Jorge Luis Borges réalisé par M. Mostaza et télévisé pour la Télévision Espagnole en 1976 traduit et transcrit de l’espagnol en français.
Entretien avec Amir Hossein Heshmati
A l’occasion de sa prochaine exposition de photos : Les kâsheh de Ghareh-dâgh