Voudront-ils participer ?

Le problème des examens ne se réduit pas à celui d'une épreuve de force entre gouvernement et a enragés »; le problème de la réforme de renseignement dépasse les querelles ou les compromis des conservateurs et des modernistes de VU.D.R.

Entre la révolte et la soumission totale, les dirigeants tchèques ont cru trouver une troisième voie. Pour chaque camp, c'est Vimpasse. Les Soviétiques jugent « la normalisation » insuffisante, ils hésitent devant une nouvelle intervention : 600.000 soldats peuvent supprimer l'équipe actuelle, ils ne peuvent pas la remplacer

Quelques éclairs trouent la nuit biafraise. Dans la carlingue nue du DC-4, un seul chargement : sept tonnes de munitions. «Les Nigérians tirent comme des pieds», m'assure le commandant de bord. «Ce n'est pas encore ce soir que l'on va se faire poivrer par la flak.» François Dupuis, envoyé spécial de l'Express au Biafra, raconte la guerre de génocide, et la résistance.

Les ghettos se soulèvent, le jazz devient le cri de révolte des jeunes Noirs. Depuis 1965, les principales créations ont précédé les été chauds, « en noir et blanc, sur fond rouge de feu et de sang ».

La meilleure loi du monde ne vaut que par son application. L'expérience quotidienne des travailleurs leur a appris comment les patrons savaient se servir des lois et comment VEtat les y aidait. Peuvent-ils oublier qu'en régime capitaliste le pouvoir ne se partage pas ?

Les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Amérique latine, la Suède, quatre exemples, une évidence : Le capitalisme survit à la participation ; il vit même beaucoup mieux.

Ni le capitalisme à l'américaine, ni le socialisme à la russe mais une troisième voie qui se résumerait dans le mot « participation », telle serait, nous dit-on, la « lutte finale » de la Ve République. La participation peut-elle changer profondément la condition ouvrière, réconcilier le travail et le capital ? Ou bien n'est-elle qu'une force pour associer les travailleurs à leur propre exploitation, un truc pour s'assurer de leur docilité, un moyen détourné pour casser les reins aux syndicats et pour consolider le capitalisme français ?

"Votez donc cette loi qui constitue un progrès, qui crée des garanties, qui est présentée par un pouvoir fort et dévoué à l'ordre. Votez-la, puis ayez confiance en nous : nous savons que la sécurité publique est la première condition de la liberté que nous avons demandée, nous saurons la foire respecter. » Ainsi parlait il y a cent ans M. Rouher fidèle serviteur et ministre de Napoléon III.