Après l’école...

Tous ceux et celles qui suivent les programmations saisonnières des théâtres et autres lieux de diffusion ont constaté, en cette année postpandémique, le foisonnement inusité de propositions de tous genres sur nos scènes. Réflexion sur ce qu’on n’a pas retenu des deux dernières années.

Se présenter à une audition dans une école de théâtre, pour un·e jeune artiste, peut s’avérer un grand défi. Mais pour celui ou celle qui lui donne la réplique, d’autant plus lorsque des liens familiaux les unissent, l’épreuve peut se révéler particulièrement sensible.

Au début de la crise sanitaire, les artistes ont parfois emprunté des habits de zombies, ne sachant plus trop sur qui ou sur quoi se jeter. C’était vrai pour les professionnel·les établi·es, mais peut-être encore plus pour les jeunes qui allaient terminer leurs études dans les années suivantes. Assister à des cours, échanger avec des collègues et répéter devant l’ordinateur les ont fait accéder à une zone située au-delà du réel. Les enseignant·es et les directions d’école parlaient, dans la tourmente, d’une «génération sacrifiée».C’était sans compter sur la passion inextinguible de la jeunesse.

Secoué par la pandémie, le milieu du théâtre montréalais tremble à nouveau, car la relève dénonce un manque d’occasions de travail pour elle. En tentant de se frayer un chemin parmi les artistes établi·es, les nouveaux visages du 6e art auraient-ils plus de chance à Québec?

Thomas Derasp-Verge, Louiza Guira, Joëlle Thouin et Mathieu Renaud ont terminé leur formation professionnelle en théâtre alors que le milieu culturel tentait de survivre à une crise sans précédent. Nous avons réuni ces jeunes artistes qui témoignent de leur parcours et font part d’importantes réflexions sur les réalités du métier.

Jusqu’à quel âge fait-on partie de la relève? Pourquoi est-on encore considéré·e comme un nouveau ou une nouvelle venu·e après 15 ans d’engagement dans le théâtre de création? L’autrice de ce texte exprime tout haut ce que plusieurs pensent tout bas.

Le Théâtre Tout Terrain ouvre la scène aux finissant·es en théâtre depuis plus de dix ans sur la Rive-Sud de Montréal avec des productions estivales ambulantes. La troupe propose différents types de spectacles pour des publics variés, en faisant bénéficier la relève d’un travail d’équipe avec des collègues plus expérimenté·es, nous explique son directeur artistique et général.

La compagnie de théâtre autochtone Ondinnok a tenu un premier camp de théâtre pour la relève, Inabadan (rêver, se projeter), en Abitibi, du 2 au 9 juillet 2022. Six jeunes participant·es motivé·es et curieux·ses, provenant des communautés de Senneterre, de Val-d’Or et d’Amos, y ont pris part afin de s’initier à la création théâtrale. Le directeur artistique de la troupe revient sur cette expérience inspirante.

Alors que les contrecoups de la pandémie sur le monde du spectacle vivant se font encore sentir, il est pertinent de s’interroger sur la manière dont la relève en danse entame son parcours sur le marché du travail, après avoir vécu un si long isolement. Comment les institutions aident-elles leurs étudiant·es? Comment ce «retour à la vie normale est-il vécu par les finissant·es actuel·les? Une chose est sûre: une vie professionnelle pleine de rebondissements les attend.

Retour sur deux journées d’études consacrées aux liens, parfois insolites mais inspirants, entre culture et nature, ouvrant sur de nouvelles possibilités créatives pour les artistes. Une perspective originale qui suscitera sans doute beaucoup d’intérêt.

Après la révolution islamique de 1978 en Iran, les progrès de la culture théâtrale, qui avaient conduit à une participation accrue des femmes, ont été presque annulés. La révolution a forcé la culture iranienne à revenir aux voies du passé. Les manifestations des derniers mois changeront-elles la donne?

Une vocation