De Xian (Chine) à Istanbul (Turquie), entre déserts, oasis, steppes, montagnes et zones interdites, nous sommes repartis sur l'itinéraire mythique qui a enfiévré des générations d'explorateurs. Un voyage exceptionnel à la (re)découverte des merveilles de l'Asie centrale.
La route de la Soie
Sur la route de la Soie
Le convoi des sables
Pour retrouver l’esprit des caravaniers sur la route de la Soie, au départ de Xian, il faut s’attendre à affronter l’âpreté du désert, bousculer les fantômes mongols ou xiongnus, franchir cette Grande Muraille qui, à chaque instant, retourne à la poussière, et vaincre des armées de terre. Avant d’atteindre l’oasis, promesse soyeuse de douceur dans un océan aride. Et enfin voir Kashgar et… pâlir.
Perles d’Empires
Étapes charnières sur les routes de la Soie, Samarcande, Boukhara et Khiva, les trois grandes cités mythiques de l’Ouzbékistan, ont hérité d’un patrimoine architectural fleuron de toute l’Asie centrale. Un héritage exceptionnel dont les restaurations récentes ont donné lieu à de nombreuses controverses.
Aux bonheurs de la Perse
Voie de passage naturelle entre Asie, Europe et Moyen-Orient, la Perse était destinée à subir maintes invasions, mais aussi, pays du bon vivre, à assimiler de nombreuses marchandises et inventions nouvelles, comme la soie. Des sables brûlants du Lut aux rivages de la Caspienne et de la Mésopotamie au Caucase, un écheveau de pistes, de terroirs et de peuples constitua le carrefour persan des caravanes. Dans un pays aujourd’hui en voie de normalisation internationale, nous avons retracé les hauts lieux de cette geste millénaire, un commerce 100% épique, et tout autant épicurien !
L’exception chrétienne
Dans le puzzle des empires et des siècles qui dessinèrent les routes de la Soie, l’Arménie fut et demeure une exception : ici, entre Caspienne et mer Noire, les croix et les monastères du premier État chrétien de l’histoire balisèrent, pour les voyageurs, des siècles d’échanges entre Asie et Europe.
Ode à la beauté
Après les étendues désertiques de la partie la plus orientale de la route de la Soie, c’est un monde de couleurs qui s’ouvre au caravanier. Panorama où les curiosités géographiques rivalisent d’ingéniosité, agrémenté par l’homme d’un patrimoine parfois creusé à même la pierre. La Turquie ne s’est jamais départie de son esprit de négoce et demeure un territoire où l’histoire des religions continue de s’écrire. Féerie et mysticisme…
Le Grand Bazar
Depuis la chute de l’Empire soviétique et le développement cousu d’or noir des nouvelles républiques d’Asie centrale, la renaissance de la route de la Soie profite largement à Istanbul. La capitale économique de la Turquie affiche une croissance affolante, retrouvant sa vocation de carrefour commercial entre l’Asie et l’Europe. Retour au Grand Bazar, étape ultime de la route.