La notion de décroissance éclot autour de 1970 (rapport Meadows, 1972 : pas de croissance infinie possible dans un monde fini). La « contamination du monde », alors, prend un tour dramatique. Pollution d’origine industrielle, consommation à outrance, urbanisation de masse et gaspillage dégradent l’environnement comme jamais encore. Ces calamités anthropiques engendrent l’affermissement de l’écologie politique : création de la Journée mondiale de la Terre, des Grünnen en Allemagne, de Greenpeace... En dépit de la propagande libérale favorable à toujours plus de croissance, émergent par réaction nombre de mouvements alternatifs de confession anticapitaliste, altermondialiste et solidariste. Un nouveau paysage antagoniste, bientôt, recouvre le dissensus historique socialisme vs capitalisme rendu caduc par la disparition de l’Union soviétique (1991) : les croissantistes d’un bord (« le vieux monde »), les décroissantistes de l’autre (« Un autre monde est possible »).
Décroissance
Croître de décroître
Créer sans
Pourquoi réaliser une œuvre, s’il est si beau de juste l’imaginer ?
Fluxus
Arrière-garde résolue
La danse au-délà d’une économie du faire
Entretien autour de la décroissance avec Sarah Dell'Ava, K.G. Guttman, Linda Rabin et Aurélie Pedron.
Anna-Chorète
Archive poétique
Un nouvel éloge de l’acte artistique lent !
« (...) Le diktat du feel good, de paraître positif ou l’injonction à être heureux met une énorme pression. En ce sens, Weller trouve la peine subversive : “C’est un acte de protestation qui déclare notre refus de vivre engourdi et petit (...) C’est pour cela que la peine est nécessaire à la vitalité de l’âme. Contrairement à nos peurs, la peine est inondée de force vitale.” Comme le dit Joanna Macy, “un cœur qui s’ouvre peut contenir tout l’univers”.(...) » Une autre fin du monde est possible, Gauthier Chapelle et Pablo Servigne, 2022.
L’écosophie est née avant la décroissance
À propos des trois écologies de Félix Guattari