Isay Weinfeld

De la petite cuillère au lustre, les architectes dessinent très souvent des objets et des meubles qui viennent parachever leurs projets immobiliers. La Cité de l’architecture et du patrimoine en présente un florilège, des années 60 à aujourd’hui, dans une exposition qui rayonne dans toutes les salles du musée.

Superstudio, figure emblématique de l’architecture radicale entre 1966 et 1978, fait l’objet d’une riche exposition monographique au FRAC Centre-Val de Loire, qui a, pour l’occasion, puisé dans sa propre collection, mais pas seulement.

Paris-Londres-Shanghai

L’ouverture du MOCO Hôtel des collections vient compléter la structure inédite imaginée à Montpellier : un lieu multiple qui va de la pédagogie à l’exposition. Objectif pour la ville ? S’imposer comme une valeur sûre de la création contemporaine et comme destination culturelle internationale.

Cinéma nouvelle vague

Spécialisé dans le mobilier outdoor, l’éditeur espagnol a profité du dernier Salon du meuble de Milan pour dévoiler un pavillon de jardin, réplique d’une création de l’architecte Richard Neutra et de son fils, Dion, dans les années 60. Une façon de perpétuer l’héritage de l’auteur des plus belles villas de Los Angeles...

En rééditant plusieurs pièces du mobilier conçu par l’architecte Pierre Jeanneret pour meubler le projet de son célèbre cousin, Le Corbusier, à Chandigarh, en Inde, Cassina se lance aussi dans un travail scientifique et culturel que nous explique Elizabeth Lehmann, responsable des archives de l’éditeur.

En presque vingt-cinq ans d’existence, l’entreprise française d’appareillages électriques haut de gamme a su imposer son savoir-faire auprès de nombreux hôtels et palaces, en France comme à l’étranger.

Restauré, ce joyau de l’architecture néoclassique du XVIIIe siècle s’invite en majesté sur les quais de la Seine. On visite ses ateliers, associés au musée mais toujours actifs, et le centre d’art contemporain, l’occasion d’une promenade sur plus d’un hectare au cœur de Paris.

Derrière DUS, il y a deux femmes, Hedwig Heinsman et Martine de Wit, et un homme, Hans Vermeulen. Mais aussi des collaborateurs issus de tous horizons qui façonnent l’approche transdisciplinaire et innovante de cette agence néerlandaise à l’œuvre depuis quinze ans. Ces trois architectes se passionnent notamment pour l’impression 3D, dont ils explorent l’immense potentiel.

C’est l’une des agences d’architecture les plus dynamiques d’Europe. Son fondateur, Cino Zucchi, a fait de son studio milanais un lieu très personnel, véritable antre de son imagination prolifique.

Ils ont conçu des bureaux, un restaurant et se consacrent de plus en plus au résidentiel. Raphaël Le Berre et Thomas Vevaud ont fondé leur agence d’architecture intérieure en 2008, avant de devenir aussi éditeurs de design. Leurs réalisations, malgré un apparent classicisme, révèlent un goût certain pour une simplicité mâtinée de risque, de surprise et d’inattendu.

Les collections du label espagnol Ondarreta regorgent de sièges interprétant le bois, non pas pour séduire par le style, mais pour convaincre par la fonction, celle de meubler une palette de projets architecturaux très diversifiée.

Baptisée Beauté cachée, la poignée imaginée par Claire Lescop décroche le premier prix du concours « Jeu de mains ». Cet appel à projets était organisé par la maison experte dans l’art de la robinetterie et de la quincaillerie haut de gamme, THG Paris, en partenariat avec les étudiants de l’École supérieure des arts modernes (ESAM Design).

Née en 1840 et reprise en 2016 par Aymeric Duthoit, l’entreprise française mise sur son savoir-faire, associé à un nouveau ton et à un développement international.