Où en est la “nature morte” ?

Depuis près de cent ans, les historiens de l’art recherchaient la pièce manquante d’un retable de la Renaissance célébré par Giorgio Vasari, la Madonna di Piazza. Le musée du Louvre vient d’acquérir ce panneau inédit.

Le dessin de l’atelier de Primatice que le Louvre vient d’acquérir grâce au soutien de la Fondation La Marck met en scène l’une des plus célèbres pages de Virgile.

Le portrait de cette jeune parente de l’artiste – œuvre récemment découverte qui vient de gagner les collections du département des Arts graphiques – illustre pleinement la dernière manière de ce pastelliste renommé.

Le grand mécène et collectionneur né en 1932, membre de l’Académie des beaux-arts, vient de disparaître le 16 juin dernier. Henri Loyrette, président-directeur honoraire du musée du Louvre, trace le portrait d’un « honnête homme ».

L’exposition « Les choses. Une histoire de la nature morte » reprend le fil magnifiquement tendu par Charles Sterling en 1952 à l’Orangerie des Tuileries. Cet hommage n’est pas un remake d’une exposition fondatrice, il témoigne de la mémoire vive des musées et d’un dialogue avec les Anciens qui habite les actions contemporaines.

Une sélection de quarante-quatre feuilles – précieuses, étonnantes, raffinées, parfois uniques témoignages d’œuvres disparues – propose au visiteur de découvrir quelques-uns des dessinateurs les plus brillants du Cinquecento actifs dans la ville de Bologne.

Anne Teresa De Keersmaeker, figure majeure de la création chorégraphique, et Némo Flouret, danseur et chorégraphe, sont invités au musée à l’occasion du Festival d’automne pour une création in situ. Leur performance se tiendra dans les salles des peintures italiennes et françaises.

Le célèbre danseur et jongleur pratique l’art de la fugue et celui de la chute. Il livre, aux Tuileries, une nouvelle version de sa chorégraphie préférée.

Pour le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes, la salle d’actualité du département des Antiquités égyptiennes expose un chef-d’œuvre que Champollion avait acquis à Alexandrie.

Maximilien Durand, directeur de la préfiguration du neuvième département du musée, retrace l’histoire de ce projet. Il explique ce que seront les grands axes des nouvelles salles.

Guillaume Kientz, directeur de l’Hispanic Society de New York et ancien responsable des collections hispaniques du Louvre, a vu en avant-première pour Grande Galerie le film posthume de Jean-Claude Carrière, L’Ombre de Goya, réalisé par José Luis López-Linares.