Louvre Abou Dabi

À l'école de Titien

Saisissant de vigueur et de maîtrise, un portrait d’homme oriental vient de faire irruption dans les salles romantiques. Il représenterait l’émissaire égyptien qui apporta la girafe offerte à Charles X par le vice-roi d’Égypte.

Cette muse, dessinée en vue d’un grand décor commandé par le duc de Mantoue, rejoint, grâce à Nicolas Joly, l’esquisse de Giovanni Baglione pour une figure d’Apollon, qui se trouvait déjà dans les collections.

Deux dessins appartenant à la fois à l’art du portrait et à la scène de genre rejoignent, grâce à M. et Mme Guy Ladrière, les collections du Louvre. Représentatives du goût parisien à l’époque des Lumières, ces deux saynètes sont l’œuvre d’un artiste aux talents multiples, qui s’adonna aussi bien à la peinture intimiste qu’au paysage.

Poterlet, un ami de jeunesse de Delacroix, a peint sa version du Sardanapale d’après le maître. Elle sera désormais exposée dans le dernier atelier de l’artiste.

Sous la coupole étoilée conçue par Jean Nouvel, les œuvres sont enfin là. Les prêts des institutions françaises se mêlent aux acquisitions de l’émirat. Dans les espaces d’exposition permanente, les civilisations dialoguent. La première exposition temporaire, qui porte sur l’histoire du Louvre, invite à une réflexion sur ce que seront les musées de demain.

Décryptage d’une notion et d’une procédure juridique qui émanent de la législation spécifique dévolue à la protection du patrimoine français. Pour tout savoir sur les Trésors nationaux.

Les collections du Louvre viennent de s’enrichir de deux bronzes provenant des collections de la Couronne: Vénus, d’après l’antique, et Mars quittant les armes de Michel Anguier. Ce dernier a été offert par les Amis du Louvre pour célébrer leur cent vingtième anniversaire.

Le Louvre-Lens fête son anniversaire avec son public. Fidèle à son projet originel d’ouverture et d’inscription dans le territoire local, le musée s’emploie à affermir ses liens avec les visiteurs originaires du nord de la France et de l’Europe.

La restauration tout juste achevée du grand salon est l’occasion de redécouvrir ces appartements qui ont été aménagés sous le Second Empire par l’architecte Hector Lefuel pour abriter les réceptions du ministère d’État.

Or, argent, ivoire, gemmes, perles et émaux ont été associés aux plus beaux livres durant le Moyen Âge. Cinq ouvrages, généreusement prêtés par la Bibliothèque nationale de France, sont présentés dans les salles du « trésor de Saint-Denis », au département des Objets d’art.

L’exposition a deux héros : un peintre, Rubens, et une princesse, Marie de Médicis. Tous deux eurent un rayonnement européen, l’artiste par ses voyages de cour en cour, et la reine par ses alliances dynastiques.