TEFAF Maastricht

Le 17 novembre 1917, Auguste Rodin décédait à Meudon, au sud de Paris. Cent ans plus tard, le sculpteur français reste toujours un phénomène mondial qui fascine et inspire les générations au niveau mondial. Autant de raisons pour rendre hommage à l’artiste et à son héritage artistique selon le Musée Rodin qui joue un rôle-clé dans ce Centenaire.

Dans cette série, COLLECT se penche sur la place des jeunes artistes dans l’art actuel. Pourquoi réalisent-ils des oeuvres ? Où puisent-ils leur inspiration ? Comment se positionnent-ils dans le monde de l’art ? Cette fois, nous donnons la parole à Edith Dekyndt (°1960, Ypres).

De van Eyck à Rubens

Remis en selle par la vente, en 2013, d’une série de tables en la salle Piasa (Paris), le travail d’Armand Jonckers est aujourd’hui prisé par une nouvelle génération de décorateurs et de clients nostalgique des années 1960-1970 qui virent l’éclosion de ce mobilier de métal et de résine. En 20 minutes, les 8 tables proposées étaient alors emportées par une galerie new-yorkaise ! Un retour en grâce qui lui a permis de poursuivre une démarche artisanale qui se conjugue désormais en famille. Rencontre avec le trio qui préside aux destinées de la Maison Armand Jonckers.

Les bouteilles à priser sont considérées comme des objets de collection depuis leur fabrication en Chine pour la Cour impériale, à la fin du XVIIe siècle. Ces miniatures uniques, confectionnées à la main selon des techniques impressionnantes et dans des matériaux prestigieux ne sont pas faciles, pour un débutant, à collectionner. Rassembler ces flacons commence par une compréhension historique de l’usage et du contenu de ce support, de la prise de tabac en Chine.

Eclipsé par la gloire de son père Dirk Bouts, Albrecht Bouts (ca 1451/55 – 1549) n’a pas eu la reconnaissance qu’il mérite. Récemment réattribué, cet autoportrait l’impose pourtant comme l’un des meilleurs maîtres du XVIe siècle.

Observez ce petit cabinet ! Il ne s’agit pas d’un exemplaire ordinaire de la fin du XVIIe siècle, mais bien d’un cabinet d’art, au sens propre. Un cabinet rempli d’oeuvres d’art… Ouvrons-en les portes et laissons-nous surprendre.

Voilà une discipline séculaire qui n’attire l’attention que depuis peu. Cet univers fascinant est à découvrir lors de la TEFAF, notamment chez Didier Ltd., qui présente des pièces anciennes, et chez Elisabetta Cipriani qui propose les bijoux les plus récents.

Le raffinement grec

Installé à Nogent-sur-Seine, dans la maison que l’artiste occupa avec sa famille, le musée Camille Claudel ouvre ses portes à la fin de ce mois. Outre celles de la sculptrice, l’institution possède également un très beau fonds d’oeuvres du XIXe siècle. Le travail de Camille Claudel intègre ainsi sa place dans son époque. Sa singularité et son génie s’en trouvent dès lors magistralement démontrés.

Les temps forts de deux siècles et demi de ventes aux enchères

L'œil de Botero

S’il y a bien une foire que l’on scrute avec attention, c’est la TEFAF qui, traditionnellement, est l’occasion de grandes trouvailles et de transactions retentissantes. Ainsi, il n’est pas rare qu’un objet ou une oeuvre d’art exposés à Maastricht trouve ensuite sa place dans un musée.

Des bijoux et du mobilier vintage aux créations classiques des maîtres anciens et peintures modernes, tous figurent dans la 36ème édition d’Eurantica. Avec un nombre d’exposants plus élevé, une exposition thématique et des collaborations culturelles, la foire répond certes aux souhaits du visiteur fidèle mais vise aussi un nouveau public.

C’est une semaine de fête arty à New York