La Californie psychédélique d’Edgar Morin

À une heure de la frontière mexicaine, Tucson, ville universitaire et créative, est une « bulle libérale » dans le désert conservateur d’Arizona. Naïm Amor y vit depuis 1997. Brillant guitariste, arrangeur et mélodiste, il compte trois albums, dont Sanguine, encensé par la critique musicale en France (Les Inrocks) et la scène locale en 2007. Expatrié dans le Far West – où les musiques country et chicanos sont reines – Naïm Amor est resté fidèle à la sensibilité et la simplicité de ses textes.

Le parcours de Philippe Vergne dans le monde de l’art contemporain est exemplaire. C’est celui dont ce Français de 47 ans, originaire de Troyes, rêvait en s’installant aux États-Unis, dix-sept ans plus tôt. Doté d’une solide connaissance de l’art en Europe et aux États-Unis, Philippe Vergne, qui occupait depuis 2008 le poste de directeur de la Dia Art Foundation de New York, après avoir dirigé le Musée d’Art contemporain de Marseille (de 1994 à 1997), le Walker Art Center de Minneapolis (directeur adjoint), et la Fondation François Pinault en 2005, vient de prendre ses fonctions de directeur du Musée d’Art contemporain de Los Angeles (MoCA), situé Downtown.

« En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts », écrivait Benjamin Franklin. Contrairement à un fantasme franco-français qui voudrait que les États-Unis ponctionnent moins que la France, l’Amérique taxe. Et plutôt trois fois qu’une, puisque la fédération perçoit son obole, tout comme les États fédérés et les collectivités locales. À des degrés et dans des secteurs différents, il est vrai. Ainsi, sept États ne prélèvent pas d’impôt sur les revenus des personnes physiques et quatre font une croix sur les bénéfices des sociétés, ce qui les oblige à se rattraper sur une TVA, des taxes foncières... Autant de contributions à la bonne marche du pays qui concernent également les résidents fiscaux aux États-Unis. Les Français ou binationaux doivent en plus faire face à d’autres contraintes, comme l’imposition sur leurs revenus mondiaux et les questions liées à l’héritage ou la mobilité. Des interrogations qui trouvent leurs réponses grâce aux deux conventions fiscales – celle du 31 août 1994, concernant les impôts sur le revenu et la fortune, et celle du 24 novembre 1978 sur les successions et donations – conclues entre la France et les États-Unis. Mais en matière de fiscalité, tout est aussi fonction des situations particulières. D’où la nécessité de faire appel à des professionnels.

Journal de Californie, 1970

Issu du milieu de la finance, Fabrice Sandré, 46 ans, est un artiste autodidacte. D’abord musicien compositeur à Paris, il découvre l’art contemporain au contact de nombreux artistes dont il collectionne les créations. C’est au retour d’un premier voyage à New York, en 2008, qu’il s’initie à la peinture, dans des couleurs chaudes, pour représenter l’habitat paradoxalement froid et parfois déshumanisé de la ville.

La gourmandise de Julie Dissais remonte à son enfance. La petite Julie passe ses dimanches dans la boulangerie de ses grands-parents à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Son autre grand-mère, bretonne, l’initiera à l’art des crêpes. Le souvenir olfactif de la tarte aux poires et aux amandes la grise.

La guerre de Sécession entre les États industriels du Nord des États-Unis et les États du Sud, dominés par les propriétaires agricoles et esclavagistes éclata en 1861 et se déroula à l’occasion sur l’océan. Un épisode insolite de cette guerre eut lieu non pas sur le sol américain, mais en territoire français, le 19 juin 1864, au large du port de Cherbourg dans la Manche. Un combat naval opposant un navire de la marine confédérée, la corvette sudiste CSS Alabama à un navire de la marine de l’Union, l’USS Kearsarge, s’acheva par le naufrage du navire sudiste devant des milliers de personnes qui observaient le spectacle de la côte ou de petites embarcations louées pour l’occasion.