Mériam Korichi appartient à une nouvelle génération d'intellectuels français qui prend le relais des sociologues et philosophes comme Pierre Bourdieu et Jacques Derrida. Son œuvre sur Spinoza fait autorité en France comme aux États-Unis. Actrice culturelle majeure, Mériam Korichi a créé les célèbres Nuits de la philosophie dont la plus récente s’est tenue à la New School de New York. La prochaine, marquant les dix ans de cette série, aura lieu à Paris à l'Unesco, le 20 novembre, en français et en anglais, et sera retransmise en ligne. Le dernier ouvrage de Mériam Korichi, Mentir : La vie et son double, est consacré au mensonge. Elle juge, pour France-Amérique, les mutations du discours politique dans nos deux pays.
Pierre Yovanovitch
Comment le bullshit a franchi l’Atlantique
Sylvie Kauffmann
Sylvie Kauffmann (Young Leader 1998) a été correspondante du journal Le Monde à Washington puis à New York jusqu’en 2001, puis directrice de la rédaction à Paris. Aujourd’hui éditorialiste, elle tient une chronique géopolitique dans le quotidien.
Un bol d’air pour les homards des Etats-Unis
L’Europe vient de lever les droits de douanes sur le homard des États-Unis, qui va pouvoir se battre à armes égales avec celui du Canada. Mais la crise liée au Covid-19 risque de faire mal au précieux crustacé juste avant les fêtes.
La sape
Le vestiaire des dandys africains
Villa Ephrussi
La dernière folie des Rothschild
Les pérégrinations transatlantiques d’un oiseau américain
La dinde, pièce maîtresse du traditionnel dîner de Thanksgiving, est aussi américaine que la tarte aux pommes et le Coca-Cola. Elle est apparue sur le continent il a y un million d’années – avant de s’envoler pour la France et de devenir la volaille favorite du royaume de France et de la cour de Louis XIV !
Pierre Yovanovitch
Le magicien des intérieurs américains
Hervé Guibert
Né en 1955, Hervé Guibert est mort à 36 ans du sida, après une tentative de suicide. Auteur d’une trentaine de livres, il était aussi photographe et critique de photographie au journal Le Monde. Son livre le plus connu, À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), raconte sa maladie et les derniers jours du philosophe Michel Foucault, également mort du sida. Il vient d’être traduit aux États-Unis, ainsi que d’autres textes de cet écrivain majeur, pionnier de l’autofiction, dont l’œuvre est hantée par la mort.
Julia Kerninon
Portrait d’une femme puissante, à l’ombre d’un grand homme
Chez Caillebotte
Le charme intact de la Belle Époque