L’empire Jean-Georges

Depuis septembre dernier, Gaëtan Bruel est le nouveau conseiller culturel de l’ambassade de France aux États-Unis. Âgé de trente ans, il dirige une équipe de 90 personnes chargée du rayonnement culturel, éducatif et universitaire de la France. Il connaît bien New York, pour avoir enseigné un an à Columbia University après des études à Normale Sup et à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ancienne « plume » de Jean-Yves Le Drian au ministère de la Défense à partir de 2012, il a ensuite dirigé l’Arc de Triomphe et le Panthéon, avant de revenir aux côtés de Jean-Yves Le Drian, cette fois au Quai d’Orsay, dont il était jusqu’à l’été le conseiller pour les Amériques et pour la culture.

Quand Paris défie New York

À l’occasion des fêtes de fin d’année, la marque d’accessoires en laine Amédée Paris s’est associée au calli- graphe vedette Nicolas Ouchenir pour créer une collection de foulards alliant dessins à l’encre et graphies sur le thème du voyage.

De Versailles à James Bond

Une révolution

Accessoire mais essentiel, le sac à main comme investissement

De Joséphine à Beyoncé

Jean-Georges Vongerichten a fait de New York, où il vit depuis 1986, la capitale de son empire gastronomique. Le restaurateur français règne sur trente-neuf restaurants, dont vingt-cinq aux États-Unis, garantit la même qualité de service de Las Vegas à Singapour et trouve encore le temps de cuisinier pour ses amis !

France-Amérique a sélectionné quatre beaux livres sur la France – précis de mode, de décoration et d'architecture sur papier glacé – publiés aux États-Unis et à déposer au pied du sapin.

Le Louvre rend hommage à Pierre Soulages qui, à l'aube de son centième anniversaire, peint toujours le noir. Aux États-Unis, il était considéré comme une valeur montante dans les années 1950, avant de tomber dans l’oubli.

L’illustrateur français Pierre Le-Tan, décédé le 17 sep- tembre dernier, a quitté l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris avant d’obtenir son di- plôme. Ça ne l’a pas empêché de devenir l’illustra- teur vedette des magazines américains en publiant ses dessins à l’encre dans le New Yorker, le New York Times Magazine, Vogue, Atlantic Monthly et Sports Illustrated.

En 1976, âgée de trente ans, l’écrivaine et historienne Chantal Thomas s’est envolée pour New York. Installée dans l’East Village, quartier de bohème et d’immigration où tout le monde voulait être poète, elle a vécu intensément la liberté. Une expérience fondatrice qu’elle raconte dans East Village Blues, paru en France au printemps.

Pauvre de nom mais riche d'histoire