On la dit femme, féminine, on imagine le haut des bas et on fantasme sur le rouge. La parisienne, en vrai, se languit pourtant plutôt en jean, traînaille son écharpe et rit en faisant un peu beaucoup de bruit. La féminité de la parisienne tient plus de la féline que de la femme fatale. Les new-yorkaises ou les libanaises nous ont largement supplantées sur le territoire de la féminité affichée. La parisienne joue aujourd’hui de l’ombre, suggère un sein dans un tee-shirt d’homme, dévoile sa grâce dans un geste d’une main aux ongles courts. Mais rouges.
Numéro 5
Préambule
Je suis parisienne
visuels:
Mathieu César
On dit les parisiennes affranchies, libérées. On la dit libérée parce qu’elle clame ses envies, les assouvit parfois et ne ponctue pas son parcours de “date”. C’est qu’elle cherche le prince charmant, Cendrillon.