Plus d’un siècle s’est écoulé depuis les premières actions féministes et pourtant les débats sur la question de l’égalité homme-femme sont loin d’être épuisés. Il existe toujours, sous de multiples formes, de l’iniquité, de l’oppression ou de l’exclusion qui nous poussent à renouveler les réflexions autour du féminisme.
Féminismes
Les multiples figures du féminisme
Manifestations nues
Féminisme et culture visuelle
Des voiles, des féminismes et de l’art contemporain
Depuis l’introduction par Shirin Neshat de la femme musulmane voilée comme thème possible en art contemporain dans les années 1990, on observe au sein de l’appareil artistique mondial un véritable torrent de représentations de femmes visiblement musulmanes. Cette présence, qui n’a fait que s’accentuer depuis le 11 Septembre, peut s’expliquer par une multitude de facteurs : la fixation (néo)orientaliste sur le voile en Occident ; le nombre croissant, en Europe et en Amérique du Nord, d’artistes et de galeristes de la diaspora originaires de pays à majorité musulmane ; l’établissement des pays arabes du Golfe comme pôles d’art contemporain ; et, plus généralement, l’internationalisation du monde de l’art.
L’économie domestique
Le féminisme en art fonctionne souvent comme une sorte de politique identitaire. La révision de certains canons, les expositions présentant exclusivement des oeuvres de femmes et les quotas visant à assurer une représentation égale d’hommes et de femmes artistes sont apparus comme mesures de discrimination positive. À celles-ci s’ajoutent les expositions thématiques portant sur des questions féministes, de genre ou de communauté sexuelle (LGBTQI*) qui prennent également en considération la déconstruction des conceptions binaires (essentialistes) du genre. Toutefois, le féminisme en art se préoccupe le plus souvent du genre des artistes ou de la manière dont s’expriment le genre et la sexualité dans les oeuvres, et s’attache essentiellement aux visions conformistes ou subversives du sujet quelles présentent ou à l’inclusion symbolique de participants.
Féminismes et incertitude
Un corps à soi et hors de soi
De la plastie du corps chez Cassils
Les réflexions contemporaines sur le corps, sa technologisation, sa marchandisation, sa médicalisation et ses liens étroits avec le néolibéralisme occupent une place prépondérante au sein de la pensée queer et redéfinissent la pratique de plusieurs artistes actuel.le.s. Privilégiant la subversion, l’ironie ou l’humour comme modalités artisticopolitiques, les artistes de la multitude queer1 se réapproprient les stratégies mises en place par le système hégémonique hétéronormatif de manière à en déboulonner la teneur coercitive. À travers les performances sexopolitiques de l’artiste trans Cassils, nous assistons à l’emploi des techniques disciplinaires de contrôle des corps et des sexualités par l’artiste.
Je suis femme
Le projet décolonial de l’art féministe autochtone
Billie Zangewa
La broderie pour tisser une identité collective
Gabrielle Lajoie-Bergeron
Les jeunes filles ne veulent pas d’histoire
Myriam Mihindou
La mémoire dans la peau