En 2011, Daniel Karolewicz explorait dans son court métrage Vacarme la possibilité d’évoquer principalement les enjeux de son récit à travers une symbiose entre musique et conception sonore. Dans les entretiens de l’époque, le cinéaste mentionnait vouloir enfin donner la priorité au son, un élément crucial parfois moins exploré au sein du cinéma québécois. Art multidisciplinaire par excellence, le cinéma est encore majoritairement abordé par la critique sous l’angle de son récit et de ses images.
L’œuvre invisible
Plongées dans la création sonore originale au cinéma
Philippe Brault et Sébastien Pilote
Un dialogue supplémentaire avec les images
Mychael Danna et Atom Egoyan
Chaque film doit avoir sa propre approche musicale
Do ré mi mélo
Automne au Connecticut. 1950. Cathy (Julianne Moore) reçoit ses amies pour le thé dans le flamboyant jardin de sa maison banlieusarde typiquement nord- américaine. Le vent se lève, miracle du hasard, force du destin (on est dans un mélodrame), l’écharpe mauve de Cathy s’envole dans le ciel, sous le regard impuissant des quatre femmes.
Robert Marcel Lepage
Dessinateur, clarinettiste et compositeur, Robert Marcel Lepage a signé quelque 150 bandes sonores pour des œuvres de cinéma et de télévision, composé une musique de ballet et publié une douzaine d’albums sous l’étiquette Ambiances magnétiques. Il est aussi l’auteur de quatre recueils de dessins.
La musique du thérémine
Ou comment j’ai vu chanter les esprits
Sylvain Bellemare
Créer un environnement science-fictionnel
Les compositeurs classiques et l’écran
Le cinéma s’est nourri à l’envi de chefs-d’œuvre de la musique classique: la Neuvième symphonie de Beethoven dans A Clockwork Orange (1971) de Stanley Kubrick, ou l’Adagietto de la Cinquième symphonie de Mahler dans Morte a Venezia (1971) de Luchino Visconti.
Ludophonie
En quarante ans d’existence, la musique de jeu vidéo est passée par tous les genres, du blip blop au bebop, et rassemble aujourd’hui tous les mélomanes.
La solitude de Lee Kang-sheng
Rarement l’œuvre d’un cinéaste aura été si indissociable de la présence d’un acteur: chez Tsaï Ming-liang, le corps de Lee Kang-sheng contient à lui seul tout son cinéma, dans sa solitude, sa mélancolie et sa tranquille résistance à la mort.