Femme lisant sur un sofa

La collection Louis et Evelyn Franck est mise aux enchères chez Sotheby’s à New York, ce 5 novembre. Ce couple de Belges collectionna pendant les années 1940 et 1950 un grand nombre d’oeuvres de Vincent van Gogh, Picasso, Cézanne, Toulouse-Lautrec, van Dongen et James Ensor. Les tableaux d’Ensor apparaissent rarement sur le marché. Le fait que les trois tableaux proposés datent de sa période colorée, de 1885 à 1892, rend la vente d’autant plus intéressante.

On associe en général les vitraux à l’architecture religieuse, en particulier ecclésiale. Beaucoup font passer au second rang l’idée que les bâtiments profanes peuvent aussi être ornés de verre coloré. Peut-être pensent-ils toutefois aux demeures Art nouveau – de Victor Horta et Henry van de Velde en tête – où le verre coloré jouait un rôle crucial ? La Belgique possède une riche tradition de vitraux dans la maison bourgeoise.

Magnificence de la nature versus états d’âme humains

Jean-Etienne Liotard (1702- 1789) a longtemps été exclu de la liste des stars de l’histoire de l’art. En réunissant un ensemble varié et circonstancié de son travail, les conservateurs de la Royal Academy rectifient le tir et invitent à la redécouverte de ce portraitiste hors pair, dont l’honnêteté visuelle traduit bien l’empirisme qui caractérise le Siècle des Lumières. Liotard bénéficia d’un succès considérable de son vivant et seule la postérité s’est ensuite jouée de lui…

Dans le cadre du ‘V&A India Festival’, le Victoria & Albert Museum organise cet automne plusieurs expositions qui plongent le visiteur dans l’opulente culture historique et contemporaine de l’Asie. Un programme qui comprend notamment une présentation des fabuleux bijoux de la collection Al-Thani, famille souveraine du Qatar.

Fantasque et intrigante, capricieuse et triomphante, la Duchesse d’Albe apparaît comme un personnage hors norme. Deuxième d’une longue série, Francisco de Goya (1746-1828) réalise ce portrait de l’aristocrate en deuil dans lequel il glisse quelques indices de l’amour qu’il lui porte. Quand ‘passion’ rime avec ‘discrétion’…

Il est curieux de voir les prix proportionnellement élevés qu’atteint actuellement la porcelaine estampillée ‘J.P.’ dans les ventes publiques et chez les antiquaires. Si l’on compare sa qualité à celle des grandes manufactures européennes qui produisaient à la même époque, force est de constater que la porcelaine de Jacob Petit ne s’en distingue guère. Il doit y avoir une raison à cela.

« I’m Isa Genzken, the Only Female Fool », c’est par ces mots que l’artiste allemande se présentait l’an dernier à la Kunsthalle de Vienne. Une folle perspicace, à n’en pas douter. Depuis les années 1970, son oeuvre polyvalente transforme notre monde. Elle semble en même temps déchirer l’histoire de l’art à belles dents : du minimalisme, du pop art et de l’esthétique punk à Duchamp et à Dada. Il en jaillit de l’humour et aussi une grande liberté. Car Isa Genzken va toujours son petit bonhomme de chemin.

La fascination séculaire de l’homme pour les animaux peut être considérée comme la base la plus élémentaire de l’art visuel. Qu’est-ce que les artistes cherchent à nous montrer aujourd’hui avec le phénomène ‘Art animal’ ?

Cet automne, la Barbican Art Gallery de Londres rend hommage au couple mythique de designers Charles et Ray Eames. L’occasion de s’intéresser à la cote de leurs objets emblématiques de la création mobilière au XXe siècle. Un marché où pullulent les faux !

« La concurrence est minime à Bruxelles »

Antica Namur est toujours un parcours-découverte dans un bel assortiment d’oeuvres d’art et d’antiquités. Cette année, il tient du safari, de la balade dans la nature ou d’une visite au zoo.

Les guides touristiques font universellement l’éloge de Gand. La fière ville d’Artevelde accueille donc de nombreux visiteurs venus profiter de ses petits coins romantiques, monuments solennels, musées étonnants et d’une vie nocturne animée.

Fin novembre annonce la période des journées les plus courtes de l’année, mais PAN Amsterdam est pour beaucoup une lueur de clarté. Les amateurs d’art, d’antiquités et de design de qualité savent qu’ils sont à la bonne adresse au RAI Amsterdam. Les 125 participants – pratiquement tous néerlandais et belges – apprécient, quant à eux, le large éventail des visiteurs intéressés.

Cet automne, les globe-trotters peuvent passer d’un festival photo à un salon photo : en Allemagne, se tient le Fotofestival à Mannheim et alentours ; au Népal, la première édition de Photo Kathmandu veut faire oublier les récents tremblements de terre ; Paris propose la première de la Biennale des photographes du monde arabe. La date de ce dernier événement n’a pas été choisie au hasard bien sûr : l’ouverture coïncide avec Paris Photo, pôle d’attraction par excellence des collectionneurs exigeants.