Biennale de Venise

Loin des clichés

Katoen Natie Art est un entrepôt à la pointe du progrès, où collectionneurs, musées et entreprises peuvent stocker leurs oeuvres les plus précieuses. Le Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers et le M HKA y sont déjà clients. « Chaque oeuvre d’art se voit attribuer un code-barres unique et un emplacement fixe. »

€?Le XVIIIe siècle comme vous ne l’aviez jamais vu !’ Défi lancé, pari tenu par le Château d’Ursel qui accueille une flopée de créations actuelles directement inspirées du Siècle des Lumières. Baptisée ‘Sweet 18’, l’exposition offre une lecture nouvelle de ce siècle à travers les yeux d’une cinquantaine de designers, plasticiens et créateurs de mode

La première fois que cette phase fut écrite, Rome était encore, au sens propre, la capitale du monde connu. Elle a peut-être perdu ce statut, mais garde des traces des origines de la civilisation occidentale. Une première visite dans cette ville inscrit généralement le Forum romain, le Colisée, le Panthéon et les musées du Capitole en tête de liste des choses à voir. Sans oublier le Vatican et les nombreuses églises monumentales. Mais Rome a bien plus à offrir, ce qui justifie de la découvrir autrement, en ses attractions culturelles moins évidentes.

Le triomphe de la lumière

Une exposition présentant des oeuvres de Pierre Xavery (ca 1647-1673/74) est organisée cet été au château-musée Sypesteyn de Loosdrecht aux Pays-Bas. Une occasion unique pour découvrir quelques moments forts de ce sculpteur trop rare.

De l'industrie au musée

Outre l’exposition principale ‘Tous les Futurs du Monde (All the World’s Futures)’, dont le commissariat est assuré par Okwui Enwezor, présentée dans le Pavillon Central des Giardini et à l’Arsenale, la 56e Biennale d’Art visuels de Venise comporte également plus de 90 participations nationales, avec notamment des pays comme Grenade, Maurice, la Mongolie, le Mozambique ou les Seychelles qui viennent pour la première fois, tandis que l’Equateur, les Philippines et le Guatemala effectuent leur grand retour.

Un singulier habitant du désert

« Notre spécialité : les objets rarement vus en vente. »

C’est au tour de la Communauté Wallonie-Bruxelles de représenter la Belgique à Venise. Après une sélection houleuse, menée de manière plutôt pusillanime et procédurière par l’ancienne Ministre de la Culture Fadila Laanan, c’est la proposition de l’artiste Vincent Meessen, épaulée par un commissariat de Katerina Gregos (directrice artistique d’Art Brussels), qui était finalement retenue parmi une théorie de candidatures, dont certaines frisaient carrément l’indigence. Sa proposition singulière constitue, à plusieurs titres, une première dans l’histoire du pavillon belge. Revue de détail en compagnie des principaux protagonistes.