Portrait du Che
Animaux politiques
Jean-Pierre Chevènement
Christophe Jakubyszyn
« Quand je sens que je pourrais devenir ami avec un politique, je lui joue un sale tour »
Pour qui votez-vous, Stéphane Guillon ?
Viré en 2009 de France inter, l’humoriste Stéphane Guillon a réitéré l’expérience de l’éviction l’an dernier, en étant licencié de l’émission de Thierry Ardisson « Salut les terriens » sur C8. Désormais privé d’antenne, mais pourvu de l’arme fatale (un compte Twitter affichant plus d’un million d’abonnés), Guillon revient sur ses deux dernières années à la télévision dans un livre à son image, triste et gai : Journal d’un infréquentable (Grasset). Il raconte à Charles comment la liberté d’expression s’amenuise dans notre beau pays, non sans indiquer au passage pour qui il vote.
Mathilde Panot
À 29 ans, Mathilde Panot est l’une des figures montantes de La France insoumise. La députée de la 10ème circonscription du Val-de-Marne a joué un rôle clé durant la présidentielle. Coordinatrice des groupes d’appui, elle a été l’une des chevilles ouvrières de la percée de Jean-Luc Mélenchon dans les quartiers populaires.
Charlotte Lecocq
Peu connue du public, cette entrepreneuse de 40 ans, mère de trois enfants, fait partie de ces candidats LREM issus de la société civile et sélectionnés sur C.V. pour les élections législatives. Candidate dans la 6ème circonscription du Nord, Charlotte Lecocq l’emportera contre un vieux briscard Les Républicains, qui revendiquait à toutes fins utiles un sixième mandat... Pour Charles, elle raconte sans fard son parcours de première année à l’Assemblée nationale, dans cette fonction de députée qu’elle tente de maîtriser à partir de la seule expérience professionnelle dont elle dispose : chef d’entreprise.
Aymeric Caron
L’ancien chroniqueur de l’émission « On n’est pas couché », auteur de plusieurs essais sur le végétarisme et l’antispécisme, vient de créer le Rassemblement des écologistes pour le vivant (REV), un parti qui veut prolonger le combat marxiste de la lutte des classes en y incluant les animaux non humains. Aymeric Caron revient pour Charles sur son parcours militant où il a côtoyé les Verts, Jacques Attali ou encore Franz-Olivier Giesbert et les circonstances qui l’ont conduit à franchir le Rubicon de la politique.
Royal Canin
La vème République est très cynophile. À l’exception du Général, tous les locataires de l’Élysée se sont entourés de représentants du meilleur ami de l’homme, avec une nette prédilection pour les labradors en provenance du Canada. Charles raconte l’histoire de ces CHIENS PRÉSIDENTIELS devenus de formidables outils de communication, dont certains sont passés à la postérité et ont même écrit des livres. Les voix – notamment électorales – de leurs maîtres ?
Chez les Le Pen, les chiens ne font pas des chats
La fille comme le père le jurent : ils sont des « amoureux des bêtes ». Jean-Marie Le Pen adorait ses dobermans, Marine Le Pen songe carrément à se lancer dans l’élevage de chats lorsqu’elle aura quitté la politique. En 2014, une de ses chattes à laquelle elle avait donné le nom de la déesse de la chasse, Artémis, a été tuée par les chiens de son père. Pour protéger ses félins, Marine quitte le domicile familial de Montretout avant de liquider son père au sein du parti. Fatalement, dans le clan Le Pen, tout se trouve mêlé à la politique, et les animaux ne font pas exception. Enquête sur le management de leur ménagerie.
Brirgitte Gothière et Sébastien Arsac
Fondateurs de L214 Éthique & Animaux
Le Parti animaliste
En affichant des chats sur nos panneaux électoraux, LE PARTI ANIMALISTE a créé la surprise aux dernières législatives et franchi la barre nullement symbolique des 1 % de votants. Voilà qui va assurer, pour ce petit parti, aussi farouchement indépendant que son totem, un financement pour les cinq années à venir et lui permettre de se présenter aux européennes. Retour sur cette histoire politique à nulle autre pareille, et pourtant exemplaire d’un mouvement général de pensée, quand partout en Europe fleurissent des partis dédiés à la cause animale.
Chasses présidentielles
Ne dites plus « CHASSES PRÉSIDENTIELLES », mais « battues de régulation » ou encore « chasses de la République ». Cette survivance monarchique prolongée par de Gaulle, puis supprimée par Sarkozy en 2010, a vu parlementaires, diplomates, chefs d’État taquiner le gibier et ripailler dans les paradis perdus de Chambord, Rambouillet ou Marly, à l’invitation du président. Emmanuel Macron s’est dit « favorable » à leur rétablissement lors de sa campagne électorale. Mais, aujourd’hui, on jure ses grands dieux que l’Élysée ne s’en occupe plus, et que cela ne coûte rien au contribuable.
La pêche aux chasseurs
Certes, les populations d’oiseaux ont chuté d’un tiers en quinze ans dans les campagnes françaises. Et pourtant, sur fond d’élections européennes à venir, le président Macron ne cesse de donner des gages au LOBBY DES CHASSEURS, jusqu’à contrevenir aux directives bruxelloises sur la protection de la nature. Prix du permis de chasse divisé par deux, autorisation du silencieux au bout des fusils… Vraie sincérité d’un Picard aux penchants cynégétiques ou prédation électorale pour s’implanter dans les campagnes ? Enquête.
Bestiaire politique
LCP
Une élection en-dessous de tout soupçon
Les politiques
L’art urbain, ou street art, a envahi nos rues. Ces maîtres de l’aérosol, du pinceau et du pochoir, sont des « artivistes » sans limites.