Marion Anne Perrin Le Pen, née à Neuilly-sur-Seine, héritière
Argent & politique
Marine Le Pen
Nathalie Saint-Cricq
Nathalie Saint-Cricq dirige le service politique de France 2 depuis juin 2012 et a participé aux deux dernières grandes émissions politiques de la chaîne. Avant de se lancer dans une nouvelle année présidentielle, l’ancienne rédactrice en chef de « À vous de juger » et intervieweuse dans « Des paroles et des actes » nous livre quelques anecdotes vécues de l’intérieur et sa conception du métier de journaliste.
Joann Sfar
On ne présente plus Joann Sfar, dessinateur, cinéaste et écrivain, qui publie ces jours-ci Comment tu parles de ton père (Albin Michel). Un magnifique et souvent hilarant kaddish pour son défunt père, André Sfar, avocat et grande figure de la vie politique niçoise, qui aura été déterminant dans la formation idéologique de son fils.
Marine Brenier
Marine Brenier a succédé à Christian Estrosi en tant que députée des Alpes-Maritimes en mai 2016 à seulement 29 ans. Si contrairement à son mentor, elle est issue de la bourgeoisie niçoise, elle partage néanmoins avec lui de nombreux combats. Dont celui de conduire cette région à droite toute.
Benoît Hamon
Ils sont rares, dans la classe politique, ceux qui acceptent de parler d’argent en général, et du leur en particulier. Le directeur de campagne d’un candidat de la primaire de droite, que Charles aurait bien aimé interviewer, nous a ainsi aimablement répondu : « Ce n’est pas son sujet préféré. » Ancien ministre, député et candidat à la primaire de gauche, Benoît Hamon a bien voulu se prêter au jeu. Ni riche ni matérialiste, il défend le revenu universel et fustige des élites de gauche qui ont perdu le sens du réel… et de l’argent.
Wallerand de Saint-Just
Non content d’être conseiller régional d’Île-de-France, Wallerand de Saint-Just est aussi trésorier du Front national depuis 2009. Un poste qu’il juge à la fois « très dangereux » et aussi important que celui de Marine Le Pen. Alors qu’il est en train de plancher sur le budget de la prochaine campagne présidentielle et cherche une banque qui voudra bien prêter au parti, il revient pour Charles sur les relations compliquées qu’entretient le FN avec l’argent. L’avocat de formation, mis en examen en septembre 2015 pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire du financement de l’élection législative de 2012, s’insurge contre la transparence et les fonds publics qui irriguent la vie politique.
La questure en question
Longtemps la questure aura été opaque, au point qu’on la disait phagocytée par la franc-maçonnerie. Maintenant que la Cour des comptes peut mettre son nez dans ses affaires sans pour autant discuter les choix d’une Assemblée souveraine, elle l’est un peu moins. Enquête sur les trois députés questeurs (deux de la majorité, un de l’opposition), ces superintendants de l’Assemblée nationale, qui gèrent un budget annuel de plus de 500 millions d’euros, bénéficient comme le président d’une voiture avec chauffeur et logent dans le magnifique hôtel de la questure.
Thomas Thévenoud
Il n’est resté ministre que neuf jours seulement. Deux ans après son départ du gouvernement, Thomas Thévenoud revient sur son parcours où les questions d’argent auront tellement compté. On y trouve d’ailleurs une constante : celle de la fiscalité. De ses débuts à l’Assemblée en tant que spécialiste du sujet à sa chute pour les raisons que tout le monde sait, le député de Saône-et-Loire analyse sa « phobie administrative » en espérant ne pas rester à la postérité pour cette seule expression.
Jean Montaldo
Un jour, il a dit : « J’ai la satisfaction d’être la seule personne qui puisse vivre honnêtement et même s’enrichir de la corruption. » Légende du journalisme d’investigation pour les uns, pamphlétaire réac’ pour les autres, Jean Montaldo a connu la gloire dans les années 1990 avec son Mitterrand et les quarante voleurs, écoulé à plus d’un million d’exemplaires. Un best-seller venu couronner une carrière dédiée à la traque des rapports corrompus entre le pouvoir et l’argent. Cet été, Jean Montaldo a reçu Charles dans sa villa de Saint-Rémy-de-Provence. À 74 ans, il n’a rien perdu de son mordant.
Michel Pouzol
Son mentor en politique, Benoît Hamon, dit de Michel Pouzol qu’il est à lui seul « une leçon de démocratie ». Ce fils d’ouvrier a d’abord fait du cinéma, avant de connaître la misère, la vraie. Pendant plus d’un an, il vivra dans un cabanon de 20 m², avec sa femme et ses trois enfants. Aujourd’hui, le voilà député. Autant dire qu’il en connaît un sacré rayon sur les rapports entre la politique et l’argent.
René Dosière
Depuis quinze ans, René Dosière est devenu le Monsieur Propre de la République. Ce député socialiste de l’Aisne, vice-président de l’Assemblée nationale, s’est fait une solide réputation en traquant les errements, les absurdités et les abus dans les finances publiques. Ce combat lui a d’ailleurs valu quelques beaux succès en librairie : comme quoi, économiser peut rapporter gros…
Daniel Fasquelle
Après l’affaire Bygmalion, il fallait être un peu fou pour s’occuper de la trésorerie largement endettée du principal parti de droite. Le sarkozyste Daniel Fasquelle a relevé le gant. Pour Charles, il raconte comment il s’est appliqué à redresser les finances de l’ex-UMP, en réalisant des économies jusqu’à la machine à café.
Pascal Bruckner
Dans son dernier ouvrage La Sagesse de l’argent (Grasset), Pascal Bruckner fait de la réussite par l’argent une valeur en soi. Mais pour cet essayiste passé de la gauche anarchiste au libéralisme bon teint, en finir avec le tabou de l’argent est aussi, bien sûr, un idéal politique. D’ailleurs, s’il votait des deux mains Sarkozy en 2007, il ne cache plus aujourd’hui son intérêt pour Emmanuel Macron.
Marie Desplechin
Charles demande à des écrivain(e)s d’imaginer, de comploter, de sublimer sous la forme d’une nouvelle, la présidentielle de 2017. Politique-fiction ? Si l’on veut… En tout cas, à coup sûr, le pouvoir de l’imagination. Dixième de la série : Marie Desplechin
Le chant du “signe ! ”
Tout a commencé par une simple pétition mise en ligne par Caroline de Haas contre la loi Travail. Au compteur de ce détonateur virtuel appelé « Loi Travail : non merci ! », plus d’un million de signatures. Une première pour ce type de mobilisation ? Oui et non ! De nombreuses pétitions manuscrites ont autrefois battu ce score. Voici donc une brève histoire de la pétition.