Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter. Darina Al Joundi raconte dans son livre son enfance et ses dix-sept ans de guerre au Liban comme un parcours de santé, l’air de rien. J’ai refermé ce livre, j’ai écouté Save Me. En boucle. Ça explosait dans ma tête, ça hurlait, ça « grand éclatait de rire », les balles sifflaient. Darina ne me quittait pas. Braque, extravagante, exubérante, écervelée, fantasque, addict, nymphomane, enragée, incontrôlable, téméraire... Il m’a fallu la rencontrer. Pour vérifier ce récit bouleversant, morbide et joyeux, et comprendre la rescapée qu’elle est devenue. En espérant la résolution d’une équation simple : si Darina est encore vivante, debout, en pleine possession de ses désirs de femme et de sa liberté, alors elle est un espoir – trash, certes, mais un espoir – pour toutes les femmes du monde.
Déchainées (?)
Darina Al Joundi, entre obscurité et espoir trash
Je ne suis pas féministe mais...
Le féminisme est un sport de combat Encore des sous-hommes en France : les Femmes battues Après vous mademoiselle D'un combat l'autre Ou la fureur faite femme Le X version XX Judith butler et Antigone, deux trublions du «genre» Mâle dominant... ou pas Une femme est une femme
Killing Kittens
En des temps moins éclairés, et dans sa sagesse oppressive, l’Église catholique a propagé le mythe selon lequel chaque fois qu’une femme se donne du plaisir elle-même, Dieu tue un chaton. Le terme de « tueuse de chaton » est devenu synonyme de masturbation féminine, et a été adopté par un mouvement de femmes libertines de Londres, mené par Emma Sayles, qui a créé un sex-club élitiste où les femmes sont les seuls membres, Killing Kittens. Les hommes ne sont autorisés à pénétrer en ces lieux qu’après avoir été invités par l’une d’entre elles. C’est le seul club d’Angleterre où les femmes peuvent profiter de leur liberté sexuelle dans une atmosphère contrôlée et sûre. Pour devenir membre, les femmes sont jugées sur leur appartenance à une profession supérieure, leur curiosité sexuelle et leur apparence. Les membres et les invités arrivent masqués et dégustent du champagne dans une pièce éclairée à la bougie, avant de descendre dans le jacuzzi, ou de monter à l’étage où un lit emplit l’espace et où les convives finissent par dessiner une mer de corps nus, embrassant ainsi les plaisirs orgiaques.
Le hip hop mis à nu d’anthony Egéa
C’est l’histoire d’un artiste qui s’inspire du corps des femmes. rien de très original direz-vous. Sauf qu’Anthony Egéa est un danseur hip hop. Devenu chorégraphe, il a détourné les codes d’une discipline d’abord masculine – voire machiste – pour sortir des figures imposées «baggy, basket, dégaine nonchalante». Inspiré par ses expériences de la danse classique et jazz, il a inventé un langage chorégraphique hip hop pour les femmes. Une gestuelle, une grâce qui n’enlèvent rien à l’énergie et à la puissance de cette danse. Bien au contraire.
Sous les capitons du cerveau
Il pèse 2 % de votre poids mais consomme 20 % de votre énergie. avec ses dizaines de milliards de neurones, le cerveau égale le ciel et ses étoiles. mais comment fonctionne-t-il ?