La rétrospective enchantée de Matisse

Philip Guston privé de rétrospective !

par Françoise-Aline Blain

S’autocensurer plutôt qu’expliquer... pour éviter toute polémique ? C’est la voie choisie par plusieurs prestigieux musées américains – mais aussi la Tate Modern de Londres – qui renoncent à exposer le travail pourtant très engagé de l’artiste américain, mort en 1980.

Eduardo Souto de Moura

par Philippe Trétiack

L’architecte portugais Eduardo Souto de Moura a livré son premier théâtre : en plein centre-ville, la Comédie de Clermont-Ferrand marie magnifiquement verre, béton gris et lumière naturelle, sous l’œil bienveillant d’Auguste Perret et Le Corbusier.

G25 de Pierre Guariche, 1954

par Pierre Léonforte

L’applique qui crève l’écran

Antonio Ligabue, diamant de l’art brut

par Jacques Morice

Je voulais me cacher retrace le destin tourmenté d’un enfant psychotique devenu peintre. Le Douanier Rousseau n’est pas loin, la folie et la poésie non plus.

L’impossible dictature du sexe roi

par François Cusset

Choisir, consommer, évaluer : les logiques du capitalisme ont fait de nos partenaires sexuels une marchandise comme une autre. La frustration et la haine de soi ont-elles remplacé l’amour ?

Les salons et galeries qui résistent au Covid

par Emmanuelle Lequeux

Paris sera-t-il comme chaque automne une fête de l’art contemporain, malgré l’annulation de la Fiac ? Oui, croient fermement les professionnels qui tiennent le choc. Bien décidés à créer l’événement, ils ont redoublé d’efforts pour attirer collectionneurs et amateurs. Tour d’horizon.

In the mood for India

par Emmanuelle Lequeux

Longtemps négligée, l’Inde sera cette année très présente dans les allées du salon d’art asiatique. De l’Iran au Japon, l’événement promet de concentrer le meilleur d’un continent défendu par d’importantes galeries, transfuges de la Fiac.

AKAA

L’art africain comme on ne l’a jamais vu

Des galeristes plus inventifs que jamais

Certains ont rejoué la Fiac à domicile en transformant leur stand en exposition, quand d’autres ont invité leurs homologues étrangers afin que Paris reste une scène ouverte à l’international. Tous ont rivalisé d’imagination pour réenchanter une profession et un public impatients. Sélection.

Matisse

par Emmanuelle Lequeux

Son optimisme, sa naïveté revendiquée, son appétence sans fin pour les voyages et la lumière de Nice, ses recherches passionnées sur les lignes et la couleur ont fait de Matisse un artiste unique. Son œuvre incandescente est à l’honneur au Centre Pompidou, accompagnée de textes de ses lettrés admirateurs.

Daniel Arsham ou l’art d’éclipser le réel

par Judicaël Lavrador

C’est un art qui bouscule nos certitudes et notre perception, un monde d’anomalies spatio- temporelles dont l’Américain Daniel Arsham a fait sa signature. Tout l’automne, ses œuvres uchroniques se frotteront à celles du musée Guimet, à Paris. Choc en vue !

L’animal, notre miroir

par Nathalie Bondil

évolution, une question d’actualité ? Certainement. Aujourd’hui encore, cette théorie reste attaquée. Au moment où se jouent les élections américaines sur fond de climato-scepticisme et de musées créationnistes, et quand de nouveaux fondamentalismes religieux s’affichent sans complexe un peu partout, je rêve, sur l’invitation de Fabrice Bousteau, d’une exposition qui réconcilie nature et culture, où l’homme se réapproprie son identité animale.

Une histoire mondiale des femmes photographes

par Sophie Bernard

Connaissez-vous Imogen Cunningham ? Birgit Jürgenssen ? Anne Noggle ? Sans doute pas, tant le monde de la photographie fut longtemps dominé par les hommes. Deux riches ouvrages rendent enfin justice à ces artistes qui, elles aussi, ont écrit l’histoire d’un médium où s’expriment leur audace et leurs combats.

L’insolente modernité de la sculpture de la Renaissance

par Daphné Bétard

Des corps parfaits prenant des pauses improbables, des visages d’une expressivité inouïe, des compositions inattendues... Le musée du Louvre donne à voir toute la virtuosité de la sculpture italienne de la seconde moitié du Quattrocento, incarnée par Michel-Ange et bien d’autres.

Martin Barré

par Natacha Carron-Vuillerme

Et l’abstraction fit le mur

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