Le corps féminin a souvent été l’objet de contraintes choisies ou subies, que ce soit pour des motifs religieux, culturels ou esthétiques. Et, depuis des millénaires et dans la plupart des cultures, les femmes cachent certaines parties de leur corps. Maquillage, voile, perruques, vêtement peuvent également être autant de rituel sociaux que religieux qui conditionnent la représentation du féminin. Pudeurs et colères de femmes est le titre d’une exposition qui évoque le corps des femmes, qu’il soit caché, dévoilé, revendiqué : une trentaine d’artistes d’Orient et d’Occident sont ainsi invités à s’exprimer à la Villa Empain.
Une constitution pour l’art
Pudeurs et colères de femmes
Art 42 Basel
Dans le foisonnement des galeries invitées à la foire de Bâle il a bien fallu que nous fassions un choix parmi celles qui s’inscrivent dans la zone géographie de diffusion d’Artline. Puisqu’elle ne pouvait être qu’arbitraire, notre sélection propose une réflexion sur l’image parce que l’art reste définitivement une question de regard.
Rencontres et parallèles croisées
Mon père me disait souvent : « vois ces nuages, y discernes-tu, comme moi, des formes changeantes ? » et il me montrait alors, dans le ciel muable, des apparitions d’êtres bizarres, chimériques et merveilleux. Odilon Redon, À soi-même1
Archéologies Intérieures
Jusqu’au 11 décembre 2011, l’Espace Fernet Branca de Saint Louis nous propose un regard sur l’oeuvre de Jean-Paul Philippe.
Shoot !
En 1933, dans sa Petite histoire de la photographie, Walter Benjamin comparait les images prises par le photographe amateur à un butin, semblable au gibier ramené par le chasseur. Steven Pippin reprend la métaphore à son compte, et parle de « nature prédatoriale de la photographie », qui capture plus qu’elle n’observe son sujet.
Crainte, vide, désespoir
Sombres, sales, dégoulinantes, morbides… autant d’adjectifs qui peuvent être employés pour caractériser les oeuvres de Damien Deroubaix. La Chaufferie ouvre ses portes au travail, pour le moins dérangeant, de cet artiste singulier.
Anselm Kiefer - Der Künstler bei der Arbeit
Depuis 15 ans, Anselm Kiefer vit et travaille à Barjac dans le sud de la France, dans ce qu'il appelle son "studio colline", La Ribaute. La caméra y pénètre aujourd’hui pour la première fois et déambule dans ce lieu d’accumulation, plonge dans son gigantesque labyrinthe de tunnels, de cryptes souterraines, de ponts et de lacs.