Lou Parisot travaille en écho aux lieux qui l’accueillent. D’où, pour cette artiste qui pratique aussi bien la sculpture que la photographie ou la vidéo, l’importance des résidences. Après un séjour à l’Académie du Shed, à Maromme, et une exposition qui s’est achevée en novembre dernier, elle est actuellement en résidence à la Villa Calderón de Louviers dont le musée l’exposera du 22 février au 22 mars 2020.
Philippe Cognée
Lou Parisot
Quand le MOMA revoit ses canons
Welcome to the new MoMA ! Le musée new-yorkais n’a pas seulement agrandi ses espaces. Il a aussi renouvelé la présentation de ses collections en jetant un regard plus ouvert et inclusif sur l’art moderne et contemporain.
Compétition et subversion à Los Angeles
Le dynamisme de la scène angelina, avec ses nouveaux lieux, traditionnels ou alternatifs, et désormais plus axés sur le marché que sur la contre-culture dont la Californie fut pourtant le foyer (1), contribue à hisser Los Angeles au rang de métropole artistique la plus convoitée des États-Unis. Au risque de doubler New York?
Artothèques des lieux à reconsidérer
On connaît peu les artothèques, apparues en France en 1982, en même temps que les Fonds régionaux d’art contemporain. Le prêt d’œuvres d’art (entre 100 et 500 abonnés selon les villes) fait leur spécificité sans pour autant résumer leurs actions. L’heure est à une meilleure prise en compte.
Philippe Cognée
Philippe Cognée expose, jusqu’au 7 mars 2020, à la galerie Templon, à Paris, une nouvelle série de tableaux intitulée Carne dei fiori. Celui dont on connaît les vues urbaines sismiques et les autoportraits dérangeants présente, cette fois, des « portraits mystérieux » de fleurs. Sujet sans narration mais qui renvoie à l’histoire de la « grande peinture ».
L’art naïf
L’exposition Du Douanier Rousseau à Séraphine – Les grands maîtres naïfs se tient jusqu’au 23 février 2020 au musée Maillol, à Paris (commissaires : Jeanne Bathilde Lacourt et Alex Susanna). L’art naïf est une alternative ou, tout du moins, permet de lire autrement l’histoire de l’art et d’envisager une permanence de cette forme d’art populaire, chez des artistes tels Claude et François-Xavier Lalanne, Niki de Saint Phalle, certains représentants tardifs de la Harlem Renaissance, et jusqu’à de plus jeunes comme Nicolas Party.
Nicolas Party
Plusieurs expositions – Grotto à la galerie Xavier Hufkens, Bruxelles, du 15 novembre au 21 décembre 2019 ; Flag Art Foundation, New York, du 10 octobre 2019 au 15 février 2020 – ont mis en lumière l’œuvre de Nicolas Party. Autant insérée dans la tradition de la peinture helvète que dans l’histoire de l’art antique, elle se révèle subtilement moderne.
Anri Sala
Après le Castello di Rivoli, près de Turin, au printemps 2019, Anri Sala expose dans deux nouveaux lieux, le Mudam Luxembourg (12 octobre 2019 - 5 janvier 2020) et le Centro Botín à Santander, en Espagne (14 décembre 2019 - 3 mai 2020). Deux expositions majeures où, en plus de présenter des œuvres inédites (au moins en Europe), il rejoue, avec virtuosité et profondeur, quelques-unes de ses œuvres antérieures.
Philippe Muray
Le troisième volume du Journal de Philippe Muray traîne dans la boue certains de ses plus proches amis de l’époque. Jacques Henric fournit ici de nombreux exemples de la duplicité de Muray, et montre comment la haine et le ressentiment qui séduisent ses actuels thuriféraires sont aussi à l’origine de l’échec de sa carrière de romancier.
Jean Laude
La publication des Écrits sur l’art de Jean Laude rend compte de son intérêt pionnier pour les transferts culturels entre Afrique et avant-gardes européennes.
Friedrich Hölderlin
Le diamant dans la mine
Jean Baudrillard
Un nouveau recueil d’entretiens avec Jean Baudrillard permet de dissiper un certain nombre de malentendus quant à sa pensée, notamment autour des thèmes du simulacre et de la réalité.
Fabrice Hadjadj
Contre le narcissisme contemporain, le nouvel essai de Fabrice Hadjadj réhabilite la gloire.