The Becket Pictures réunit, au Frac Auvergne du 20 mai au 17 septembre 2017, deux séries que séparent près de vingt ans et des modes opératoires radicalement différents. Pourtant, ayant pour dénominateur commun la petite ville américaine de Becket, elles affirment l’importance du lieu dans l’oeuvre du conteur Gregory Crewdson.
Rap et psy
Gregory Crewdson
Fred Sandback
Sculpteur de l'immatériel
Khvay Samnang
Khvay Samnang est un passeur-conteur : essentiellement avec des performances et des vidéos, l’artiste cambodgien incarne de façon poétique les destins de communautés de son pays, minorités isolées ou populations marginalisées par les récents bouleversements économiques. Son travail relie en profondeur la nature, polluée, menacée, mais aussi spirituelle et sacrée, et une culture devenue source de conflits et de déshumanisation. Il participe cette année à Documenta 14 à Athènes et Cassel.
Annabel Guérédrat, Henri Tauliaut
Depuis une quinzaine d’années, Annabel Guérédrat réalise des performances en solo ou avec d’autres partenaires, danseurs, musiciens, inconnus rencontrés dans la rue lors d’une action. Mais, surtout, depuis deux ans, elle collabore avec Henri Tauliaut. Ensemble, ils créent des oeuvres hybrides qui s’inscrivent dans les mondes artistiques qu’ils inventent : leur monde «aqua», leur monde «iguana», leur monde «afro punk».
De Tours à Oslo
La réouverture du centre d’art contemporain Olivier Debré
Lacan rappeur
«Lacan rappeur»! C’est donc sous ce titre surprenant que le rap fait son entrée dans artpress, après le numéro spécial que nous avions consacré au hip hop, «Territoires du hip-hop». Mais il est vrai que notre dossier accompagne une journée d’études organisée par l’EphEP (École pratique des hautes études en psychopathologies) qui se tient le 10 juin au Centre Sèvres à Paris. Faut-il s’étonner que la psychanalyse s’intéresse à une musique qui est d’abord une musique des mots et – pardon pour cet inévitable jeu… – une musique des maux? Psychanalystes et psychiatres, parmi lesquels les auteurs des textes ci-après, aborderont, entre autres, la richesse des chansons du rap, le tissage qu’elles opèrent de la langue, leur travail de la lettre à travers les punchlines, mais aussi la rythmique des corps, en usant des trois registres lacaniens du réel, du symbolique et de l’imaginaire. Si c’est Médine qui a bien voulu nous autoriser à publier l’un de ses textes, et nous l’en remercions, c’est Solo Dicko qu’on pourra aussi entendre au cours de cette journée.
Pierre Jourde
Pour une expérience vraie
Olivier Zahm
Retour ciritque
La biennale du Whitney 2017
New York
Afrique feu d’artifice
African Perspectives