Par son soin du reliquat et des choses courantes, Armleder souligne depuis plus de trente ans que les «oeuvres» ne sauraient être qu’inachevées, des works in progress se développant à l’intérieur des consciences individuelles. Moins de produits finis, plus d’imaginaire à mettre en commun. Comme Joseph Beuys (1921-1986), l’artiste restitue toujours le partenaire regardeur à sa propre créativité.
Karl Lagerfeld
La beauté interactive des papiers d’argent
Karl Lagerfeld
Il y a une silhouette, une figure, une «marionnette», ou «un diamant noir» selon lui. Il y a Karl le magnifique et il y a Lagerfeld, un nom qui claque aux vents des tendances et de la mode. Il y a des lunettes noires qui protègent des yeux uniques, ceux d’un homme qui retient tout; un boulimique d’images, de formes et de mouvements. Il y a un regard singulier qui s’exprime par la photographie. Passage à l’acte ou passage à l’art ?
Les utopies localisées de Matthias Weischer
Un jeune artiste, hautement doué, est confronté pendant une année, au gré de rencontres attentives, à un grand peintre admirable, David Hockney. C’est cette forme de mécénat intelligent dont a bénéficié Matthias Weischer de la part de Rolex. Qui est cette étoile montante de l’Ecole de Leipzig ?
Albrecht Dürer - Chasser les monstres
Entre cent chefs-d’œuvre de la gravure, Albrecht Dürer a réalisé trois cuivres qui marquent le sommet de son art. Leur beauté angoissante semble saisir l’instant, mystérieux entre tous, qui voit la Renaissance éclore du monde médiéval.
Luxe & raffinement, dans l’intimité des collectionneurs
Artpassions vous entraîne au cœur d’un quartier résidentiel de Genève, chez un collectionneur à vocation multiculturelle, qui a réuni, en l’espace de quelque 30 ans un ensemble d’objets digne d’un grand musée.
Les plus secrets desseins
L’univers du dessin n’est pas celui de la peinture. Il ne prétend pas reproduire le réel, mais il exprime à merveille le rêve et le désir, l’éphémère et l’impalpable – en un mot, le possible.
Château de Versailles, les sortilèges du Petit Trianon
Domaine de rêve dédié à la douceur de vivre… Aile féminine du symbole de la royauté absolue, cette oeuvre merveilleuse de simplicité et de naturel trompeurs va retrouver les splendeurs du temps de la dernière reine de France. Sur le fil de cette restauration qui s’annonce exemplaire, un mécénat singulier, un engagement passionné et un peu fou dans la suite d’une longue histoire liant Breguet à Versailles.
La beauté noire
Pour représenter les hommes de couleur, les Anciens ont créé un type fixe, sans distinguer les caractères somatiques correspondant aux différentes races, car ils manquaient de connaissances exactes du continent africain. Le Noir se trouve donc caractérisé par sa peau sombre, son nez court, large et épaté, ses lèvres épaisses et proéminentes, ses cheveux crépus, à l’exclusion de tout autre signe particulier. Les Grecs parlaient des Noirs sous le nom d’Ethiopiens, qui signifie étymologiquement «Hommes à la face brûlée par le soleil».
Mont Athos
Fouler le sol de la «sainte Montagne», bastion de l’orthodoxie se mérite. De l’espoir puis de la patience, il en faut si vous désirez vous y rendre. Niché sur l’une des trois péninsules de la Chalcidique qui s’avance sur la mer Egée, le Mont Athos abrite mille ans de traditions religieuses ainsi que des trésors byzantins hérités du christianisme antique. L’oeuvre de Dieu emplit la vie du moine. Artpassions vous offre le privilège de côtoyer des hommes qui ont fait vœu de solitude mais qui nous ont tolérés le temps d’une … éternité.
Eros l’art libéré ou libérant ?
«L’art n’est jamais chaste», disait Picasso: suggestivités, impulsions, désirs, voyeurismes, la veine érotique est une des plus fortes de l’art. La Fondation Beyeler présente en ce moment le second volet de son ambitieuse exposition Eros. La première partie croisait Rodin et Picasso dans une de ces confrontations qu’enthousiasme tant Ernst Beyeler.
Deux amis calligraphes
Dans la rivière Verzasca, et dans son lit de pierres, Francis Hoffmann voit surgir des formes pures, silencieuses, immémoriales, d’autant plus belles que nulle volonté ne les a créées. Nicolas Bouvier, lui, raconte le chemin qui le reconduit, dans un moment noir de sa vie adulte, sur les bords de cette même rivière où il avait passé, enfant, des vacances heureuses. Il raconte les êtres qu’il croise, les paysages qu’il traverse, les pensées qui le hantent sur le chemin de ce retour aux sources. Il raconte enfin comment la rivière Verzasca le ramène à cette Chine qu’il vient de quitter, mais qui pourtant ne le quitte pas.
David Hockney
Photos de familles