Des mythes et des corps
Afriques
Jorge Camacho
François Rouan
La peinture seulement
Camille Claudel
Le dimanche 26 mars, à Nogent-sur-Seine, le musée Camille Claudel, musée présentant la plus importante collection au monde d’oeuvres de cette artiste, ouvrira ses portes au public.
Maurice Rocher
Fulgurances charnelles
Art/Afrique
L’Afrique vaut mieux qu’une mode. Sans les efforts conjugués d’André Magnin auprès de la collection Pigozzi et de la Fondation Vuitton, ou de Simon Njami auprès de Revue Noire et, aujourd’hui, de la Villette et de Lille, la France n’aurait guère pris conscience de la formidable invention des grandes villes africaines. Et si le monde de demain appartenait aux artistes africains ?
Art Paris Art Fair
Quel regard porter vers l'Afrique ?
Ousmane Sow
À l'heure du lion
Mosquées et boubous
En terre d'Afrique
Mouvements mondialisés d’un continent
Pour dresser une histoire globale de l’Afrique, Catherine Coquery-Vidrovitch et Gaëlle Beaujean ont suivi la voie des routes – rappelant au passage que les Histoires qu’a écrites Hérodote, considéré comme le premier dans sa discipline, signifiaient en grec « enquêtes, recherches » et que la réalité d’un continent est sans doute à la croisée des pistes. Aux vues héritées des écrits occidentaux de la période coloniale, elles ont fait répondre la diversité des sources : les récits en langue arabe des voyageurs étrangers – dont l’encyclopédiste Al-Masudi originaire de Bagdad débarquant à Zanzibar dès le Xe siècle – ou des chroniqueurs locaux et la présence de porcelaine chinoise dans le comptoir de Vohémar à Madagascar par exemple montrent l’importance de l’espace afro-eurasien. Ou encore l’ethnobotanique, qui retrace les implantations des espèces et la circulation de la pharmacopée au sein du continent et au-delà. Les commentaires de Gaëlle Beaujean fournissent autant de pistes quant aux mobilités d’un continent « plusieurs fois mondialisé », dont on retrouve les témoins partout dans le monde.
Vermeer, Rembrandt
Entre Rembrandt et Vermeer, ces deux mythes hollandais, chatoient les joyaux indiscrets de la peinture fine du Siècle d’or ; celle qui scrute les intérieurs d’une bourgeoisie marchande maintes fois suspendue au-dessus de l’abîme et que le Louvre explore en trois expositions de peintures et dessins.
L’œuvre-Rodin
En onde de choc depuis cent ans.
Anna-Eva Bergman
À l’ombre d’Hans Hartung mais loin de toute abstraction lyrique, la Norvégienne Anna-Eva Bergman fait craquer les abîmes célestes et les cascades glacées du Grand Nord, dans des chocs de pierre, d’or et de pluie. Exposant son oeuvre ultime, Kerguéhennec révèle l’art de total silence de cette espionne qui venait du froid.
Drawing Now
Regard au-delà de la feuille
Jean-Marc Cerino
« L’histoire est le temps où ceux qui n’ont pas le droit d’occuper la même place peuvent occuper la même image », écrit Jacques Rancière. À propos d’anonymes et de ceux que l’on dit « faire l’histoire », toute l’oeuvre de Jean-Marc Cerino tend à ouvrir la possibilité d’une communauté du regard. S’appuyant sur les présences et expressions des uns comme des autres, ses peintures sur et sous verre – devant et derrière, activant et accueillant la survie de l’image – comme ses reprises de dessins d’anonymes produisent une suite d’histoires réécrivant l’Histoire, dont les auteurs multiples sont aussi les sujets.
DDessin
Créé en 2013, DDessin se pense comme un « cabinet de dessin contemporain » : avec son petit format – une vingtaine de galeries, trois artistes exposant en solo show, plusieurs espaces consacrés aux allers-retours entre illustration et art contemporain… –, le salon prône la découverte comme mode d’exploration du médium.