Entretien
Les rêves et les nuits de Joël Andrianomearisoa
Joël Andrianomearisoa
Ramily
Ramily et le paysage
Les mots pour le dire
Les avant-gardes arabes, Picasso et tout le reste
Quel rôle a joué l’œuvre de Picasso au sein des constellations d’artistes modernes arabes ? La question a du sens, mais si l’exposition de Tourcoing a le mérite de montrer un pan de création mal connu, son propos tend à se perdre en voulant embrasser trop largement une histoire à tiroirs.
Boris Taslitzky
Après André Fougeron en 2014, La Piscine expose Boris Taslitzky. Considéré comme l’autre grande figure française du réalisme socialiste, il s’est toujours défendu de cette appellation, lui préférant celle de « réalisme à contenu social » et se présentant comme un « romantique révolutionnaire » inspiré par Delacroix et Géricault, qui voyait le dessin comme une arme de l’humanité face à l’oppression.
Chourouk Hriech
« L’un des aspects qui me fascinent chez les oiseaux, explique Chourouk Hriech, c’est que leur milieu est lié à leurs propres déplacements. » Depuis sa sortie des Beaux-Arts de Lyon au début des années 2000, l’artiste quarantenaire s’est elle-même attachée à verser dans son travail de dessin les villes et les paysages qu’elle a été amenée à traverser, quitte à en mêler les visions et les souvenirs. À y regarder de plus près, Douala, Nantes, Tel Aviv, Casablanca – autant de villes où elle a pu travailler – s’y connectent plus qu’elles ne s’y amalgament, au même titre que les oiseaux qui peuplent son exposition immersive au Drawing Lab.
Albert Edelfelt, Akseli Gallen-Kallela
En voulant s’affranchir de la Russie au tout début du XXe siècle, les pionniers de l’art finlandais déclarent leur indépendance en même temps que celle de leur pays. Européens convaincus, Albert Edelfelt et Akseli Gallen- Kallela dressent les prémices d’un nouvel art du paysage héroïque, que poursuit aujourd’hui Raija Jokinen. À l’heure du retour du tragique dans l’histoire, une réverbération inattendue des lumières du Nord.
Monet/Rothko
Abstrait, Rothko ? Abstrait, Monet ? C’est la question d’un Monet annonciateur de l’abstrait, à la fin de sa vie jusqu’aux années 1920, que pose cette exposition en duo qui fait suite à Monet et l’abstraction en 2010 au musée Marmottan et à la plus récente Nymphéas. L’abstraction américaine et le dernier Monet en 2018 à l’Orangerie des Tuileries qui mettait en perspective ces grandes peintures de Monet avec celles des peintres expressionnistes abstraits américains, dont déjà Mark Rothko. En quatre salles, six Rothko et sept Monet, l’exposition est dialogue et voyage dans ce que je nommerais « la grande couleur ».
Gérard Traquandi
Le musée des Beaux-Arts de Caen, qui se dessine entre les remparts tel un trait épuré à la place du château disparu, abrite une riche collection de peintures classiques et impressionnistes présentée autour d’un atrium qui aimante et désoriente agréablement la visite. Cette percée centrale a immédiatement intéressé le peintre Gérard Traquandi, cinquième artiste invité par la directrice Emmanuelle Delapierre à investir l’espace du musée réservé aux collections contemporaines. C’est en relation avec la verticalité du puits de lumière qu’il a réalisé de nouvelles toiles et organisé l’accrochage. Les accords épurés de ses tableaux évoquent l’essence de la peinture présente à tous les étages du bâtiment.
Raphaëlle Peria
DDESSINPARIS
Si les espaces du Molière, réduits par rapport à l’Atelier Richelieu où DDESSINPARIS se tenait avant la pandémie, resserrent le nombre de galeries et d’artistes présents sur le salon, sa fondatrice Eve de Medeiros tient à ne pas rogner la multiplicité des formes et des horizons qu’on peut y trouver. Rencontre.