Le prix Nobel de la paix a été décerné à Barack Obama en 2009. Un prix peut-être prématuré, qui a surtout récompensé des promesses et non des actions. Le premier président noir des États-Unis avait été élu en 2008 pour mettre fin aux deux guerres, en Irak et en Afghanistan, dans lesquelles son prédécesseur avait entraîné le pays. Un engagement en partie rempli. Les États-Unis restent en effet présents au Moyen-Orient, dans les airs et au sol avec les forces spéciales, tandis que l’usage des drones pour des assassinats ciblés de terroristes n’a jamais été aussi développé.
Les jeunes acteurs du numérique Algérien
De Barack Obama à Donald Trump
Grand entretien
Rencontre avec Gilbert Grandguillaume, anthropologue et sociolinguiste spécialiste du Maghreb et du Monde arabe, sur le phénomène de l’arabisation en Algérie.
Où en est le numérique en Algérie ?
Les initiatives se multiplient dans l’Algérie numérique à l’initiative de jeunes créateurs, de start-ups et de grandes entreprises. Espaces de co-working, pépinières, incubateurs et accélérateurs de start-ups, créations d’applications mobiles pleines d’imagination, benchmarking international et contacts via les salons et compétitions : une formidable poussée à la base. Mais l’environnement général du numérique reste encore à la traîne, avec trop de freins administratifs et des effets d’annonces sans lendemain.
Sur le terrain, dans les initiatives de plus en plus nombreuses
Espace de co-working, start-ups, applications mobiles : c’est par la floraison des acteurs de base que l’Algérie s’inscrit dans l’ère du digital. L’écosystème du pays se construit, doucement, et souvent grâce à des initiatives privées.
Le cluster, outil de dialogue avec les pouvoirs publics
Mehdi OMAROUAYACHE, lui-même entrepreneur du numérique (Issal Flexcloud), est président du 1er cluster numérique algérien. Son but : expliquer aux ministères et aux administrations les besoins des entreprises de terrain, être un think tank et un facilitateur à l’international pour la soixantaine d’entreprises qui en sont membres.
Raouti Chehih à la conquête du numérique européen
Depuis 2009, EuraTechnologies réunit dans un même espace des entreprises de la filière du numérique et des technologies de l’information et de la communication. Les 150 000 m2 de ce parc d’activités lillois accueillent des entreprises aux métiers complémentaires : e-business et pure players, éditeurs de logiciels, concepteurs de systèmes d’information, industries de contenus, réseaux et télécoms, centres de formation et de recherche. Entretien avec le directeur général de ce fer de lance de l’économie numérique Raouti Chehih.
L’Afrique veut s’affirmer comme une zone économique mieux intégrée
Plusieurs événements – le « Rendez-vous d’Alger » consacré aux questions d’investissements et de développement, et la COP22 de Marrakech dédiée aux négociations climatiques – ont manifesté une nouvelle volonté africaine de s’imposer comme une des grandes zones économiques de la Planète. Cette volonté devrait s’exprimer de nouveau sur le plan politique au prochain sommet de l’Union africaine, en janvier 2017, à Addis-Abeba.
La ruée vers l’or bleu
Avec la concentration de la population dans des mégapoles, les questions liées à l’assainissement et à la distribution équitable de l’eau dans les villes deviennent essentielles. S’il est possible de trouver des solutions de substitution en matière d’énergies, l’eau, elle, est irremplaçable. Une ville qui manque d’eau est une ville qui ne peut pas se développer durablement. Agir pour un développement durable de la ville, c’est donc en partie parvenir à ce que chaque citoyen ait un accès à une eau domestique. La course vers ce que certains ont déjà appelé l’ « or bleu » a commencé…
Sommet de la francophonie
Même si le sommet n’a pas été exempt de ratés, les autorités malgaches peuvent être fières. Le XVIe sommet de la Francophonie s’est bel et bien tenu à Antanarivo du 22 au 27 novembre, alors que le doute persistait dans nombre d’esprits jusque dans les dernières semaines sur l’avancée des préparatifs et les garanties de sécurité permettant à l’île d’accueillir le sommet. Et il s’est tenu sans incident. Pour autant, seuls une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement étaient présents, sur les 80 membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui compte quatre nouveaux pays.
L’inattendue Michaëlle Jean
« Reine de la francophonie » pour certains, « brave fille » pour d’autres, femme de combat, audacieuse, pétillante, vive, charmeuse pour ceux qui la soutiennent, Michaëlle Jean, nouvelle Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ne laisse personne indifférent.