L’année cinéma 2021

Le cinéma québécois en 2021

par Bruno Dequen, Robert Daudelin, Gérard Grugeau

Quels films ont retenu notre attention cette année? Quelles visions du monde et du Québec en ressortent? Discussion autour des tendances et enjeux actuels de notre cinéma.

Les séries télé québécoises en 2021

par Pierre Barrette

L’appel entendu de la diversité

Emilie Serri

par Samy Benammar

Damascus Dreams: une famille élargie

Hygiène sociale

par Gérard Grugeau

De Denis Côté

Le cinéma virtuel

par Ariel Esteban Cayer, Bruno Dequen, Damien Detcheberry

États des lieux d’une industrie en adaptation forcée

Un pays qui se tient sage

par Robert Daudelin

De David Dufresne

Les séries en 2021

par Marta Boni

L’année de toutes les incertitudes

Ryusuke Hamaguchi

par Ariel Esteban Cayer

Le théâtre d’une vie

De corps et d’âme

par Carlos Solano

L’héritage de Dreyer en 2021

Annette de Leos Carax

par Gérard Grugeau

Pour Carax, le cinéma a toujours été la promesse d’un monde où habiter. Aujourd’hui, après la limousine tombeau de Holy Motors qui parcourait la ville dans un siècle détra- qué où l’idée même de l’art semblait en perdition, c’est au tour de la musique de servir d’écrin au dialogue que le cinéaste instaure de film en film entre le monde des vivants et celui des morts.

La Traversée de Florence Miailhe

par Nicolas Thys

Le cinéma de Florence Miailhe est un cinéma des matières et des textures. Depuis son premier court métrage, Hammam en 1991, elle met en scène des corps ordinaires, violentés ou érotiques, à la fois légers et volatils mais pesants, profondément ancrés dans ses images.

Memoria de Apichatpong Weerasethakul

par Carlos Solano

À la fin de Cemetery of Splendour, Jen (Jenjira Pomgpas) ouvrait grand les yeux devant un tas de ruines. Le film s’achevait ainsi, par l’image d’une flagrante sidération, sorte d’éveil démesuré opposé à l’étrange endormissement collectif des militaires.

France de Bruno Dumont

par André Roy

Bruno Dumont nous surprendra toujours, autant par son statut de cinéaste qui, entre films d’avant-garde et films dramatiques, se joue des règles narratives, que par son choix de propositions esthétiques très diverses et même opposées (entre La vie de Jésus, 1997, et Le P’tit Quinquin, 2014, par exemple).

Bad Luck Banging or Loony Porn de Radu Jude

par Monica Haim

Parmi les cinéastes de la nouvelle vague du cinéma roumain, Radu Jude constitue une exception à plusieurs égards : il est le plus jeune, le plus prolifique et le seul à ne pas avoir fréquenté une école de cinéma. Il est aussi le seul à alterner courts et longs métrages et à les investir d’une valeur égale, le seul à explorer différents langages ciné- matographiques allant du réalisme au montage et de la fiction au documentaire.

Benedetta de Paul Verhoeven

par Bruno Dequen

Jésus de Nazareth est à Paul Verhoeven ce que Napoléon fut à Stanley Kubrick. Le grand film rêvé, l’aboutissement logique de son regard sur le monde. Depuis plus de 30 ans, le provocateur néerlandais, dont les films regorgent d’imagerie chrétienne, rassemble ses réflexions et participe à des séminaires autour de la figure du Christ.

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