Vivre le cinéma

Par-delà la salle de cinéma et ses illusions

Éventuellement, l’envie prend à tout cinéphile d’aller au-delà des noms familiers qui constituent le canon «officiel» défendu depuis des décennies par la critique dans l’espoir de se forger une vision plus personnelle de l’histoire du cinéma. Mais comment, finalement, donne-t-on un sens à ce geste?

Le film idéal appartient peut-être à un passé englouti par les flammes, se dessine à l’horizon d’un rêve brûlant. Nous les déshérité.es, nous nous tournons vers le passé pour prendre de l’élan et imaginer un avenir différent.

Comment, sur les bandes usées de trois VHS, se sont dessinés les fondements d’une cinéphilie et la cartographie d’un refuge personnel.

Rêver le cinéma

Souvenirs épars d’un critique obsessif

Je ne peux jamais m’empêcher de regarder des comédies, y compris, et peut-être surtout, celles qui jouissent d’une très mauvaise réputation. Aucun avertissement critique ne peut m’arrêter. Une curiosité masochiste me pousse à sonder l’abîme, toujours en quête de fulgurances subversives.

Mon cinéma est égaré et je chéris profondément les traces disgracieuses de ses tâtonnements.

Le cinéma expérimental à l’épreuve du «retour cinéphilique»

Le 8 août 1964, l’histoire s’accélère: le cinéma québécois vient de trouver sa modernité.

Trois leçons de vie et matière de penser le deuil mais aussi le cinéma.

Manifeste de l’actrice

De Luc Moullet

Le film de Bazin de Pierre Hébert