Envies d’utopie

Autour du changement de millénaire, les réflexions sur la notion d’utopie se sont multipliées. Différentes façons de concevoir l’utopie coexistent toujours, et à plusieurs correspondent des romans de science‑fiction.

Un utopiste aussi marginal que visionnaire, tel fut le moine calabrais Fr. Tommaso Campanella (1568-1639). Marginal d’abord, parce qu’il sut ne pas être qu’un penseur et fut aussi un révolutionnaire, engagé dans un combat désespéré pour libérer sa terre. Né dans la bourgade de Stilo, près du mont éponyme, Campanella est un homme du peuple.

Si un endroit devient assez peuplé pour que des pièces d’identité y soient nécessaires, l’effondrement social n’est plus très loin. Il est temps d’aller voir ailleurs. Ce qu’il y a de mieux avec le voyage dans l’espace, c’est qu’il a rendu possible d’aller voir ailleurs. R.A. Heinlein, The Notebook of Lazarus Long.

Ou les utopies buissonnières d’André Hardellet

« La Ville qui n’existait pas » de Bilal & Christin

Songe allégorique de la science-fiction, la conquête de l’espace a toujours été considérée par cette littérature comme une « nouvelle frontière » défiant l’humanité, bien avant qu’au début des années 1960 John F. Kennedy n’en fasse le rêve matériel d’une nation.

De l’utopie comme espace de vie

Tant de nos membres désirant expérimenter à nos dépens ont ralenti nos progrès. Et pourtant, nous n’avons jusqu’ici pas pu prévenir ce problème, si nous devions le faire, les autres croiraient que nous avons usé des mesures répressives. À l’avenir, nous autoriserons les expériences, mais cette fois aux dépens de l’expérimentateur, pas des nôtres.

Les enfants cyber-psychédéliques d’internet et des nouvelles technologies.

Les écotopistes techno du désert australien

On pourrait partir d’une métaphore fameuse : au moment où Sancho Pança peine à mobiliser l’opinion américaine contre la guerre en Irak, Don Quichotte dresse, aux États-Unis, les plans de la société idéale, postcapitaliste…

Nouvelle