L’éditeur Le Mot et le Reste poursuit son entreprise de réhabilitation du rock phocéen entamée en 2017. Aux manettes de ce second opus, l’un des acteurs majeurs de la scène locale pendant un quart de siècle, le musicien Pascal Escobar, qui a remisé guitares et amplis pour se consacrer à l’écriture. Plongée dans les entrailles du rock marseillais pour en extraire le mojo.
Les misérables
La quarantaine rugissante
La révélation
Avec Le Secret, Marion Rampal et Pierre-François Blanchard livrent un disque intimiste et envoûtant, enregistré à portée de souffle et de vibrations. Ils y explorent et exposent des correspondances et des rivières souterraines qui parcourent et relient les musiques terrestres dans leurs façons et leurs histoires. Un disque qu’aurait pu rêver — et révérer — Claude Nougaro.
Des Indiens dans la ville
C’est à un véritable tour d’horizon artistique auquel nous convie le festival Mehfil depuis quatre ans. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, l’art millénaire indien nous est dévoilé entre musique, danse et poésie, à l’image des soirées d’antan au sein des maisons de nobles ou de somptueux palais royaux. C’est le principe même des mehfils : concerts, récitals de danse, textes sacrés, poésies, rencontres artistiques et saveurs épicées régalant les hôtes. Ainsi se décline la programmation de cette nouvelle édition.
Les génies de la lanterne
Pour la seizième édition du festival Laterna Magica, Fotokino promet de secouer le monde de l’image comme une boule à neige, avec toute une série d’événements qui tournoieront comme autant de petits flocons dans le ciel marseillais. Quelques flocons voletteront aussi, de ci de là, dans les cieux aixois, arlésien et parisien, histoire de montrer que Dans le ciel tout va bien.
La chambre régionale des comptes accable la gestion Gaudin
À quelques mois de son départ, le maire de Marseille voit sa collectivité passée au scanner par les magistrats financiers. Cet exercice récurrent, qu’il affronte pour la troisième fois, zoome sur plusieurs sujets sensibles de sa fin de mandat, des écoles au patrimoine en passant par sa gestion des ressources humaines.
Ray mentor
Tandis que le Musée Cantini met en lumière le travail artistique de Man Ray sur la photographie de mode, le Château Borély lui répond en exposant costumes et clichés de son époque.
Laisse parler le Jean
Le Mucem consacre une grande rétrospective à Jean Giono. Sous le commissariat de l’écrivaine Emmanuelle Lambert, avec le concours du président de l’association des Amis de Jean Giono, Jacques Mény, il s’agit ici de « Rendre à Giono ce qui est à Giono ».
L’estampe moderne
Pour sa nouvelle exposition, l’Hôtel de Caumont propose un plongeon dans l’univers japonais sous l’ère Edo. Près de 200 estampes, issues pour la plupart d’un des plus grands collectionneurs d’estampes japonaises au monde, Georges Leskowicz, sont présentées pour la première fois au public français.
Art brut
Dans le cadre du festival Photo Marseille, Fabrice Ney sort des archives son travail photographique sur les cités en contrebas du centre urbain du Merlan. Difficile sélection parmi plus de mille clichés qui cartographient les grands ensembles du début des années 80. Un travail documentaire qui n’est pas sans taire la beauté plastique de ce que l’on appelle maintenant le hard french.
L’esprit de corps
Plus de sept lieux de la cité phocéenne sont investis pour accueillir la quatorzième édition des rencontres Films Femmes Méditerranée, qui nous offrent la liberté de découvrir un cinéma beau et engagé, porté par des réalisatrices de tous horizons.
Fenêtres sur courts
La trente-septième édition du Festival Tous Courts investit la cité aixoise pour une nouvelle année pleine de belles promesses. Le court métrage sous toutes ses formes, repoussant les limites de l’expression visuelle, au sein d’une manifestation devenue majeure en France.
Traverser le champ
L’équipe du Vidéodrome 2, en partenariat avec de nombreux partenaires, propose en cette fin du mois de novembre l’un des plus beaux cycles de sa saison, consacré aux « Cinéastes arpenteurs ». L’occasion de repenser la fonction même du cinéma.
Alain Barlatier
Après une poignée de films marqués par les luttes qui ont secoué la cité phocéenne ces dernières années, le réalisateur Alain Barlatier présentera, le 7 décembre au Daki Ling, l’avant-première de son dernier opus Après l’effondrement, qui revient sur le drame survenu à la rue d’Aubagne voilà un peu plus d’un an. L’occasion de revenir sur le geste cinématographique et l’engagement du cinéaste.