La rentrée culturelle

Les Cowboys From Outerspace sortent un nouvel album chez les copains de Lollipop, qui se réactive en tant que label. Deux bonnes nouvelles et une rencontre : Michel Basly, âme damnée du trio garage-rock, avec qui on a parlé chiffons.

Avec ses effluves électroniques, la programmation de la dix-septième édition de Marsatac promet deux belles nuits de clubbing agité à la Friche Belle de Mai, laissant au passage quelques amoureux au port.

Zé Boiadé est la dernière formation musicale brésilienne lancée par l’association La Roda. Rencontre avec le quartet autour d’un couscous et d’un cheesecake maison, d’un enfant avec un pull en forme de poisson et d’un autre déguisé en chevalier...

Quinzième anniversaire pour le festival ActOral, initié par Hubert Colas et son équipe. La puberté étant encore à l’oeuvre, l’événement continue d’approfondir les sillons qui le caractérisent : écritures contemporaines et formes (ré-)inventées.

Festival européen des arts de la rue concocté par Lieux publics, Travellings revient pour la deuxième année animer les rues marseillaises, et plus particulièrement celles des Aygalades. Comme un retour aux sources pour la structure marseillaise, là où tout a commencé.

Le Centre International des Arts en Mouvements d’Aix-en-Provence est un lieu entièrement dédié aux arts du cirque dont la colonne vertébrale est la transmission. Pour sa troisième édition, son festival Jours [et nuits] de cirque(s) fait la part belle à la diversité d’âges, de public et de propositions artistiques.

Angelin Preljocaj défi nit sa dernière création, Retour à Berratham, comme « une tragédie épique contemporaine ». Une histoire de quête assurément, celle du héros de la pièce à la recherche de sa promise, mais aussi celle du chorégraphe d’origine albanaise sur les traces de son passé.

L’anthropologue et directeur de recherche au CNRS a accepté de nous répondre pour faire suite à la sortie de son dernier essai, Sociologie de Marseille, rédigé avec Claire Duport et Michel Samson. Dix ans après le très remarqué Gouverner Marseille, il convient notamment de démystifi er les contours d’une ville qui, si elle semble toujours largement mal comprise, n’a de cesse de faire valser les coeurs.

Quatrième édition du Festival international de la caricature, du dessin de presse et de la satire : moins d’un an après la tragédie Charlie, l’Estaque offre la plus belle des réponses aux empêcheurs de dessiner en rond.

Très belle exposition de rentrée à la Galerie Gouvernnec Ogor, où les arches à l’équilibre précaire de Vincent Ganivet, solides et fragiles à la fois, se fondent dans l’architecture du white cube. En project room, les dessins néguentropiques de Pascal Navarro font écho à cette force simulée, tirant parti de matériaux instables qui découvrent, sous nos yeux, comment éviter leur propre finitude…

Croquer réunit dix artistes autour du dessin contemporain dans ses formes à la fois préliminaires et abouties. L’exposition se construit autour d’un jeu sur les sens et sur l’ambivalence inédite entre vision et goût.

Force est de constater que la production cinématographique allemande souffre trop souvent à l’étranger d’une image qui s’éloigne, années après années, de la beauté réelle des films actuellement réalisés. Une injustice que vient réparer la première édition de KinoVisions, festival en langue allemande qui oeuvre à la diffusion des productions d’outre-Rhin.

Les cinémas La Cigale et le Fémina accueillent la douzième édition des Rencontres cinématographiques de Cavaillon pour un grand programme d’une quinzaine de films essentiellement hexagonaux, en présence d’invités de marque, de Jean-Pierre Marielle à Elie Wajeman.

Pour lancer sa nouvelle saison, l’Institut de l’Image d’Aix-en-Provence met à l’honneur Quentin Tarantino, alternant les films du cinéaste et quelques-unes de ses multiples références.