Ça commence lentement en spirale de tambours, de frôlements mécaniques et de couinements d’animaux, ça halète, ça s’emballe, ça grince, c’est un peu vaudou. Dernièrement, on a vu les Statonells improviser une bande-son hallucinée sur fond d’images d’archives, pour fêter l’ouverture de Vidéodrome . Un sens du tribal trippant, une énergie rock et un goût prononcé pour les expérimentations bruitistes que l’on retrouvera cet été à l’affiche du festival MIMI.
Oh ! Bonne mère
Esprits frappeurs
Singulier pluriel
On ne compte plus les éditions du festival multidisciplinaire Les Musiques. On ne les compte plus, et l’on s’y retrouve chaque année sans bouder notre plaisir.
A juste pitres
Le festival Tendance Clown organisé par le Daki Ling fête ses dix ans. L’occasion de découvrir sur deux semaines ce qui fait la force d’une discipline trop méconnue du grand public.
Artisocial
Créée en 2011 par d’anciens élèves du Conservatoire dramatique de Montpellier, l’association Je Pars à Zart rassemble des gens d’univers différents dans un esprit de mutualisation des savoirs. Une autre façon d’aborder la chose théâtrale, à voir au Parvis des Arts, où les jeunes gens ont élu résidence.
Plaisirs solitaires
Pour la deuxième année, et en garantissant déjà une troisième édition pour « laisser au festival le temps de trouver son public et s’inscrire dans le temps », le Théâtre de Lenche propose une série de seuls en scène avec autant de façons que de protagonistes.
Sandrine Bonnaire
On ne la présente plus... Connue aussi pour ses prises de risques (concerts avec Higelin, réalisation, danse), Sandrine Bonnaire s’attaque cette fois au périlleux exercice du spectacle-lecture. Au Théâtre du Jeu de Paume à Aix, elle donne vie au poignant roman de Samira Sedira, L’Odeur des planches, dans lequel cette fille d’immigrés algériens raconte sa déchéance sociale et son retour aux racines, au plus près de sa mère, entre Oran et la Ciotat.
Brèves de trottoir
Représentée pour la première fois à Marseille à l’hiver 2013, Bar-Echanges, qui marque les débuts de Seriba Doumbia en tant qu’auteur, est de retour sur les planches des Argonautes, avec une distribution sensiblement différente.
Oh ! Bon Homère
Endroit convivial à la programmation éclectique, le Non-Lieu proposait cette semaine une drôle de performance : Homère 2, la suite de Que des grecs en slip vs Que du kilt sans slip.
Des hommes et des lieux
Si la ville est toujours la ville de quelqu’un, Marseille est aussi la ville de toutes ces multitudes combinées qui la rendent si unique et sincère.
Soleil noir
Exposition en noir et blanc ou presque à la Compagnie, où Paul-Emmanuel Odin invite deux artistes récemment sortis de l’école. Histoires d’atomes crochus et de vies qui ne marquent plus de distance avec l’art…
Les couleurs du spectre
Le Centre d’art contemporain d’Istres nous propose un parcours à travers l’existence de Fantômas. De ses jeux d’enfant à l’autel érigé à sa mémoire, Pierre Bendine-Boucar déploie une fiction en quatre épisodes qui relève sûrement plus du plaisir du jeu que d’une fascination pour les affres du mal.
Sortie de route
Le collectif Hors Cadre s’inscrit dans la longue tradition hexagonale d’un rassemblement de réalisateurs indépendants. Soucieux de participer à ouvrir le débat autour de la création cinématographique hors des sentiers battus de l’industrie dominante, ses membres nous donnent rendez-vous aux Variétés pour une grande soirée, suivie par un week-end complet à l’Eden-Théâtre autour de l’indépendance.
La saison des révoltes
Le Gyptis consacre l’intégralité de sa programmation de printemps aux forces révolutionnaires qui ont traversé le globe depuis plus d’un siècle. Un parcours fourni et passionnant, enrichi de la présence de nombreux intervenants.
Soviet suprême
Vidéodrome 2 poursuit en ce printemps ses cycles hebdomadaires avec en ligne de mire un voyage dans le temps au coeur des années soixante. Premier rendez-vous : le cinéma soviétique.