Cela fait maintenant deux ans que Christian Sebille dirige le GMEM. A l’occasion du rendez-vous annuel Les Musiques, nous avons de nouveau tenu à le rencontrer pour qu’au détour de la conversation, il nous fasse part de son point de vue sur la musique contemporaine, des liens qu’il a su nouer avec sa ville d’accueil et des possibilités permises par cette année si particulière.
Numéro 316
Christian Sebille
3 questions à Ohmodron
Puisque faire de la musique noise n’est pas synonyme de guitare, puisqu’on peut faire crier des machines et poser en chaussettes, le tout jeune duo marseillais sort son premier album et se paye des concerts. Rencontre avec Nicolas et Pedro.
Maris à tout prix
Vous les connaissez déjà séparément, les voici réunis avec un projet ultra-pop. Husbands ? Trois garçons dans le vent.
Corine Pontier (Ici-Même)
Leur art : les « usages déplacés ». Leur credo : agir sur nos mécaniques perceptives et changer notre vision. A l’invitation du Merlan, les Grenoblois d’Ici-Même (Tous travaux d’art) reviennent à Marseille pour un mois et demi d’expériences déroutantes à ciel ouvert, de jour comme de nuit. Rencontre avec la directrice artistique du collectif.
Pierre Sauvageot
Lieux Publics propose une balade éolienne en plein air, permettant à chacun de s’approprier les sonorités symphoniques du vent en action. Rencontre avec le directeur de la structure et créateur de Champ harmonique.
Veille sur la ville
La mobilisation inouïe contre la « subvention Guetta » aura finalement eu raison d’elle : à la demande du Dj, le concert à Borély a été reporté in extremis au Dôme. Affaire réglée ? Non : une deuxième polémique fait réagir les Marseillais, à l’initiative du même groupe de réflexion citoyen. Comment est-on passé du « Commando » aux « Sentinelles » ? La Fête de la Musique est-elle réellement gratuite, et soluble dans la culture ? Réponses ci-dessous.
L’Interview L’Art de Vivre et les Pas perdus
En 2006, les locataires du Comptoir Toussaint-Victorine avaient échappé de peu à la perte de leur lieu de travail. Grâce à une forte mobilisation, la mairie de Marseille avait alors racheté le bâtiment plutôt que de le vendre au plus offrant. Sept ans plus tard, le Comptoir se dégrade et la réhabilitation promise n’a toujours pas eu lieu. Mise au point avec l’Art de Vivre et les Pas perdus, locataires désenchantés.
Le Fonds des choses
Le 26 mars dernier, le FRAC nouvelle génération, dont la façade de pixels de verre gardait précieusement le secret de l’intérieur du bâtiment imaginé par Kengo Kuma, ouvrait enfin ses portes. Inauguration en grandes pompes où se ruait tout le petit milieu de l’art contemporain (mais pas que), légèrement contrarié par la performance enfumée de Fouad Bouchoucha et ses bâtons de dynamite. Entre solennité et impertinence, le ton du nouveau FRAC était donné.
De la bombe !
En décembre dernier, Romain Lombardo ouvre, rue Sainte, un espace dédié à la création, qui permet à ce galeriste aficionado du graffiti d’y dévoiler des œuvres riches en couleur et en originalité.
L’Où de là
Les murs blancs de l’espace Où offrent aux passants de la rue Jean de Bernardy le temps de s’accrocher aux mots de Richard Baquié.
Se trouver là
La bande de CompleX réactive le projet Boîte, dans l’idée d’offrir un vrai coup de projecteur sur un artiste et de se pencher, consciencieusement, sur l’ensemble d’une pratique artistique. Dont acte avec Mir Grabe, que l’on retrouvera pendant toute l’année, pour un cycle de trois expositions autour du sténopé et de son approche performative de la photographie.
Caroline aux mains d’argent
Experte du coup de crayon noir, du Dernier Cri à l’Association, Caroline Sury réinvente l’art du découpage dans sa nouvelle exposition, Membracides. Avec des formes à la fois torturées et délicates, l’artiste nous surprend et nous fascine. Une fois de plus.
La bête urbaine
Dans le cadre du parcours Klaxon du OFF, l’agence immobilière Terrasse en Ville se mue en galerie pour accueillir Samuel Guigues. Le jeune et talentueux photographe y présente Nature humaine, une exposition qui met les loups à nos portes...
A courts et à cris
Le Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand s’installe à la Criée, afin de proposer durant trois jours le meilleur des films sélectionnés ces dernières années.