Situé au coeur du troisième arrondissement, l’ancienne friche industrielle du Comptoir Toussaint la Victorine vient d’être rachetée par la Ville. A l’heure où Marseille est toujours dans la course au titre de Capitale Européenne de la Culture 2013 et dans un contexte de veillée électorale, le Comptoir se rappelle au bon souvenir des élus.
Liste d’attentes
Rêve de Comptoir
Poste res(is)tante
Un autre 11 novembre, ou comment, en 1940, un communiqué du Mouvement des Etudiants de France appelant à la résistance a bouleversé la vie d’un groupe de lycéens. Un hommage sobre et subtil à la désobéissance par la compagnie La Naïve.
Tournez manège
Depuis mardi, les locaux de Vacances Bleues accueillent la bien nommée exposition Les belles au bois dormant. Trois femmes, trois jeunes artistes et autant de propositions, présentent leur travail : l’occasion de partager les doux rêves éveillés de Mélanie Terrier.
La série sur le gateau - STARSKY & HUTCH
Une des premières séries policières, dans la foulée d'Amicalement vôtre, à mettre en scène un duo en tant que genre, le fameux « Buddy movie » — où deux gars que tout oppose finissent par devenir potes, Starsky & Hutch narrait les enquêtes de deux flics décontractés aux méthodes singulièrement musclées. Aussi, avec du recul, la série, datant de 1975, était un vrai choc esthétique, avec sa patine vintage : pantalons « pattes d'eph' », cols « pelle-à-tarte » ou le pimp style outrancier de Huggy « les bons tuyaux » — même s'ils étaient la plupart du temps percés. Des courses de voitures à bord de LA Ford Gran Torino, rutilant bolide rouge à bande blanche que n'auraient pas renié les White Stripes, sur une B.O. de Lalo Schiffrin, à la photographie qui mettait en avant l'esthétique urbaine des quartiers populaires de Los Angeles, Starsky & Hutch était définitivement un régal pour les yeux, parfait mélange de Bullit, Serpico et autres films de la blaxploitation — comme Shaft.
Devoirs de mémoire
SOYEZ SYMPAS, REMBOBINEZ (USA - 1h35) de Michel Gondry avec Jack Black, Mos Def…
Sang tambours, ni trompettes
THERE WILL BE BLOOD (USA - 2h38) de Paul Thomas Anderson avec Daniel Day Lewis, Paul Dano...
L’arme à l’oeil
COUPABLE (France - 1h48) de Laetitia Masson avec Hélène Fillières, Jérémie Rénier, Denis Podalydès…
Q-Bert
Petit retour en arrière, nous sommes le 7 avril 2007. Aux platines du Cabaret Aléatoire ce soir là : Q-Bert. Il entre en scène, salue timidement le public, puis lance son premier disque. Les yeux rivés sur ses outils, Q-Bert travaille : mix, scratch, passe-passe(1), toute la panoplie des techniques hip-hop défile sous nos yeux à une vitesse sidérante. Pourtant, quelque chose ne fonctionne pas. Le public ne réagit que par à-coups, personne ne danse. Q-Bert, imperturbable, continue à torturer ses vinyles. On a l'impression d'être coupés de la scène, ou plutôt que la scène est coupée de nous. Nulle trace de communication, de partage, de fête.