Tout commence et finit, rien n'a de valeur dans le temps, et la chair encore moins... Les Larmes amères de Petra Von Kant, allégorie d'un memento mori sombre et parfois très silencieux, nous rappelle sans fausse note que l'humain oublie vite sa condition au profit de rapports cruels qui justifient selon lui sa présence. Superbe et sensuel, ce huis clos où dominations, esclaves avoué(e)s, amours pathétiques et détresse s'étreignent sans jamais se regarder est un vertige magistral, un atrium de confusions et de passions...
Drogue dure
Théorème à sens unique
Coupures II
Boutures et nouvelles moutures
Albert Dupontel
Très (trop) émoustillés à l'idée de rencontrer Albert Dupontel venu présenter son dernier film, Enfermés dehors, deux de nos rédacteurs se sont précipité au Capitole sans même avoir préparé leurs questions. Résultat : une interview à l'arrache. La volubilité du singulier créateur de Bernie leur aura- t-elle sauvé la mise ?
Le grand détournement
A l'occasion d'une rétrospective au CipM autour de l'œuvre de Guy Debord et de l'héritage du mouvement situationniste, Le Miroir s'associe à l'événement pour proposer une intégrale des œuvres cinématographiques de Guy Debord, expérience de spectateur unique, bouleversante et radicale
The Republic of Desire
Tapage nocturne
Luxe, corruption et vanité
Lili Reynaud-Dewar fait un hold-up dans le magasin des formes de l'art moderne, sur fond de pop synthétique. Et expose, à la galerie RLBQ, des sculptures qui pervertissent l'abstraction avec un goût déviant de la magie noire et de la décoration d'intérieur
La faille du père
Adapté par Olivier Py, le conte millénaire de La jeune fille, le diable et le mou- lin évoque subtilement les conséquences de la défaillance d'un père sur l'avenir de son enfant : un texte riche en symboles, à découvrir dans la mise en scène limpide et poétique proposée par la Compagnie des Accès.