Être chef de chœur

Dossier

A 25 ans, Christopher Gibert a déjà une vie musicale bien remplie. Après des débuts au piano, il commence l'orgue à l'âge de 13 ans, d'abord à Rocamadour, puis à Toulouse. Il poursuit des études musicales à Boulogne­Billancourt, au cours desquelles il apprend l'écriture et l'analyse. Il découvre la direction de chœur à l'âge de 19 ans. L'exercice lui plaît et il crée Dulci Jubilo, un chœur qui interprète, entre autres, ses compositions, et avec qui il vient d'enregistrer son premier CD. Parallèlement, il rejoint la classe de direction du Pôle supérieur d'enseignement musical de Rennes pour approfondir ses connaissances et améliorer sa technique. Une formation qui devrait lui permettre d'obtenir son DNSPM (Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien) de chef de chœur au mois de juin.

Petit jeu. Parmi ces différents porteurs de baguette se cache un chef de chœur. Saurez­vous le retrouver ?

Rien ne destinait particu­ lièrement Marie Hallot à devenir cheffe de chœur. Comme beaucoup, elle suit un cursus musical en parallèle de ses études pendant son enfance. Elle commence la musique à l'âge de 5 ans et apprend à jouer de l'alto dès 6 ans. Vers 13 ans, elle ajoute le piano. A 15 elle ajoute encore le chant, en intégrant la classe d'Agnès Brosset au conservatoire de Pontivy (Morbihan). Un parcours qui lui permet d'avoir les compétences requises.

De la bombarde, on retient souvent le son puissant et le lien indéfectible qu'elle entretient avec la musique traditionnelle bretonne. De fait, on ne saurait concevoir un bagad sans elle. Mais si on est tenté de croire qu'elle est là depuis toujours, il n'en est rien en réalité et cet instrument a une histoire foisonnante, dans laquelle la musique rejoint le fait politique.