Daniel Mendelsohn
Constantin Cavafy, Poète du désir
Comment David Fincher sublime-t-il les effets spéciaux?
Avec «L’Etrange histoire de Benjamin Button», David Fincher intègre parfaitement les effets spéciaux à la trame de l'intrigue, jouant avec les souvenirs et l'imaginaire du spectateur. Une démonstration magistrale des possibilités cinématogaphiques offertes par l'évolution des techniques.
François Ozon “La vie est la plus forte. C’est ce en quoi je crois”
Dans son nouveau long-métrage, « Ricky », le très hétéroclite réalisateur français mêle réalisme psychologique et conte fantastique. Son héros n’est autre qu’un bébé ailé, dont l’arrivée va chambouler la vie d’une famille. Un pari osé dont il nous raconte la genèse.
Yuri Andrukhovych “Je n’ai plus envie de me tourner vers le passé”
L’Ukrainien Yuri Andrukhovych a vécu les tourments de l’Histoire, il s’attache désormais à croquer le présent. Dans «Douze cercles», il peint son pays aux couleurs de l’absurde et du burlesque. Rencontre avec un auteur intemporel, qui se moque des morts autant que des vivants.
Jonathan Coe “L’influence familiale façonne nos existences”
Dans son nouveau roman, Jonathan Coe laisse de côté la politique qui imprègne habituellement ses récits pour plonger dans un histoire profondément humaine. Celle de Rosamond qui, en mourant, laisse ses mémoires à une mystérieuse jeune fille. Sans doute le livre le plus intimiste de l’écrivain britannique.
Jean-Bertrand Pontalis “L’ami est un refuge face aux tourments de la passion”
Après les relations familiales et amoureuses, le philosophe et psychanalyste décortique les relations amicales: les siennes et celles des autres, notamment de quelques intellectuels célèbres. Un livre doux et apaisé comme le souvenir d’une amitié disparue.
Jacques chessex “Si je n’avais pas écrit ce livre, je serais mort avec le sentiment de m’être tu ”
En 1942, le village d'enfance de Jacques Chessex, en Suisse, fut le théâtre d'un crime atroce : un juif, tué, fut dépecé "pour l'exemple". Hanté par ce drame depuis près de soixante-sept ans, l’écrivain témoigne dans son nouveau roman et dans l’entretien qu’il a accordé à «Transfuge»
Daniel Mendelsohn
Ecrivain, new-yorkais, juif, homosexuel. Autant de fragments d’identités qui façonnent la littérature de Daniel Mendelsohn. Après Les Disparus, dans lequel il suivait les traces de membres de sa famille disparus dans la Shoah, paraît en France son premier roman: L’Etreinte fugitive. Il y interroge, à travers éléments autobiographiques et mythes antiques, son mode de vie, ses rapports familiaux et sa sexualité. Un récit sans fausse pudeur ni exhibitionnisme, deuxième volet d’une future trilogie. « Transfuge » a rencontré ce nouveau visage des lettres américaines.
La littérature française est-elle morte ?
Depuis des années, la « mort de la culture française » est annoncée, à l’image de l’article de l’Américain Donald Morrison, publié il y a un an dans le « Time Magazine ». Pour « Transfuge », dix romanciers ont accepté de répondre à cette vieille rengaine qui fait toujours recette.
Nicolas Saada « J’aime l’idée qu’un film puisse faire écho à son époque
Amour et terrorisme sont les deux ingrédients d’« Espion(s) », premier film du Français Nicolas Saada. A travers ce cocktail détonant, le nouveau cinéaste montre sa discrète maîtrise des références et son goût pour le romanesque.
Claire Denis “Le cinéma est toujours un échec ”
C’est une histoire d’amour filial en transit que nous raconte Claire Denis dans « 35 Rhums ». Celle de Joséphine et de son père, Lionel, un conducteur de RER qui élève seul sa fille et pour qui l’heure est venue de s’éloigner en douceur. Correspondance réussie pour la talentueuse cinéaste française.