Richard Ford

Béla Tarr “J’ai perdu toutes mes illusions”

par Vincent Malausa

Son film est un miraculé. Sans la ténacité de Béla Tarr, jamais «L’Homme de Londres», adaptation d’un roman de Simenon, n’aurait vu le jour. Plus d’un an après sa présentation à Cannes, ce récit d’un homme emprisonné dans sa propre vie, tourné à Bastia, sort enfin sur les écrans le 24 septembre. Le cinéaste hongrois a raconté à «Transfuge» ce tournage mouvementé.

Julie Wolkenstein “Je ne veux pas aborder la mort de manière sinistre”

par Fabrice Lardreau

Avec «L’Excuse», Julie Wolkenstein plonge dans un autre roman : "Portrait de femme" d'Henry James. Un livre qui l'a profondément touchée et qu'elle adapte au XXIe siècle. Pour «Transfuge», elle raconte ses liens particuliers avec la littérature et l’événement fondateur de cette œuvre: le décès de son père.

Entretien Richard Ford

par Alexandre Thiltges

Il n’écrit ni des récits d’aventures ni des romans d’espionnage. Richard Ford préfère nous raconter des histoires quotidiennes : celles qui se déroulent derrière les fenêtres closes des pavillons de banlieues aisées, aux Etats-Unis. Avec le talent d’un Raymond Carver ou d’un John Cheever, il nous décrit ce désespoir tranquille des classes moyennes. A l’occasion de la sortie du troisième tome de sa trilogie, L’Etat des lieux, et de sa venue au festival littéraire America, Transfuge l’a rencontré à Paris.

Wong Kar-Wai, cinéaste de la mélancolie

par Vincent Malausa, François Bégaudeau, Jean-Sébastien Chauvin

En une dizaine de films, le réalisateur hongkongais a imposé sa marque: des réalisations où l’esthétique prime sur les personnages, automates condamnés à vivre des histoires déjà vécues. Jusqu’à l’apothéose: «In the Mood for Love», grand succès de Wong Kar-Wai. Alors que ressort sur les écrans «Les Cendres du temps», son film tourné en 1996, dans une version restaurée, «Transfuge» l’a rencontré et lui consacre son dossier.

Christophe Honoré “C’est triste à mourir d’être jeune à Paris”

par Jean-Sébastien Chauvin

Quand Christophe Honoré adapte "La Princesse de Clèves», il situe l’action dans un lycée : l’héroïne devient une élève et son amant, un professeur de français. Une ode à l’adolescence que nous explique son réalisateur.

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