Amoureuse de son personnage
Laura Smet
Laura Smet
Sébastien Castro
Si l’on demande à Sébastien Castro ce qui a changé depuis qu’il est l’auteur des pièces qu’il joue, il vous répond : “Ma vie. Ça a changé ma vie. Passer un temps fou sur quelque chose qui, si ça fonctionne, va amuser les gens me plait !”. Après un one-man-show en 2013 qui a cartonné, et l’immense succès de J’ai envie de toi en 2019, il revient avec une nouvelle comédie qu’il n’hésite pas à qualifier de boulevard moderne, Une Idée géniale au Théâtre Michel de- puis le 19 août. Il y interprète trois rôles et retrouve avec une joie évidente son compagnon de scène et de mise en scène, José Paul.
Bruno Putzulu
François Cavanna est mort en 2014. Sa silhouette et son visage restent familiers de beaucoup de français. Mais ses mots sont un peu oubliés. En adaptant son grand succès Les Ritals (1978) sur scène, Bruno Putzulu nous rappelle le style et la tendresse inimitables de ce grand écrivain.
Philippe Torreton
Lazzi la nouvelle pièce de Fabrice Melquiot met en scène deux amis qui tenaient un vidéo club. Mis sur la touche par les vhs et dvd tombés en désuétude, ils essaient laborieusement de recommencer leurs vies à la campagne, tout en se parlant à travers l’évocation des films qu’ils ont adorés. Philippe Tor- reton et Vincent Garanger portent ce texte comme un slam théâtral.
Mohamed El Khatib
Avec la complicité des élèves-comédiens de la promotion X de l’École du Théâtre national de Bretagne, le dramaturge et metteur en scène pour- suit dans Mes parents son exploration des liens intra-familiaux.
Romane Bohringer
Une femme arpente le couloir d’une maternité. Dans sa tête elle exhorte à vivre la petite fille qu’elle vient d’avoir et qui ne parvient pas à respirer sans assistance. Romane Bohringer s’est reconnue dans cette injonction d’une mère à son enfant à croire dans le monde à venir.
Valentin de Carbonnières
Après un grand succès à Avignon, la mise en scène par Johanna Boyé de L’Invention de nos vies vient à l’affiche du Théâtre Rive-Gauche à compter du 15 septembre, avec en tête de distribution le brillant comédien Valentin de Carbonnières.
Muriel Mayette-Holtz
Dix ans après sa mise en scène de Bérénice à la Comédie-Française, Muriel Mayette-Holtz a remonté le chef d’œuvre de Racine pour Carole Bouquet. Le spectacle est repris à La Scala-Paris.
Sébastien Thiéry
Au nom du fils
Stéphane Braunschweig
Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage avec l’auteur norvégien Arne Lygre dont il monte la dernière pièce Jours de joie. D’une tonalité un peu différente que les précédentes, elle met en scène la rencontre de 16 personnages qui échangent sur des questions graves et existentielles dans une douceur presque irréelle.
Claudia Stavisky
La directrice du théâtre des Célestins, à Lyon, met en scène le chef-d’œuvre de Carlo Goldoni, La Tri- logie de la villégiature. En situant l’action dans les années cinquante, elle orchestre une petite bour- geoisie désemparée par l’oisiveté, avec délicatesse et drôlerie.
Francis Veber
Francis Veber a réalisé 31 films, écrit et mis en scène 8 pièces de théâtre. Avec humour, il dénonce toujours les travers de notre époque par le biais de personnages un peu à côté de leurs pompes. Le Tourbillon, sa dernière création met en scène un flic brutal, un journaliste dépressif, une coiffeuse fascinée par #MeToo et une amoureuse intelligente.
Denis Podalydès
Le Roi Lear est un régal pour un acteur comme Denis Podalydès, qui explore ce personnage sous la direction de Thomas Ostermeier, dont la mise en scène marque l’entrée de la pièce de Shakespeare au répertoire de la Comédie-Française.
Jean Robert-Charrier
Après Nelson, le directeur du Théâtre de la Porte Saint-Martin s’attèle à la création d’un nouveau boulevard, 1983. Sa muse, Chantal Ladesou se retrouve propulsée en 2022 après s’être enfermée pendant presque quarante ans. Une expérience qui promet d’être décoiffante.
Olivier Saccomano
Après Un Hamlet de moins, les deux co-directeurs du Théâtre des 13 vents, Nathalie Garraud et Olivier Saccomano, pour- suivent leur exploration des personnages shakespeariens et s’intéressent dans Institut Ophélie à la figure de celle qui est, sans doute, moins folle que d’aucuns ne le croient.