Contre-courant

Fin 2019, le surfeur aventurier Damien Castera a rejoint l’équipage du célèbre Nomade des mers pour une navigation de plus de 1000 nautiques (2000 kilomètres) le long des côtes du Mexique. L’idée : voyager au rythme des vents en profitant des escales pour glisser au rythme des vagues...

Enquête

En 2012, Ryan Lovelace - le sorcier de Haley Street – sortait une deuxième version de sa planche sans dérive. Une version plus radicale, entièrement repensée en étroite collaboration avec l’instigateur du projet initial, l’ambassadeur Patagonia, précurseur et théoricien du surf, Dan Malloy.

Les nouvelles technologies ont aussi du bon. Une vidéo partagée, un rapide échange par messagerie instantanée, un appel. “T’es chaud ?” - “Quand tu veux”. Cornelius Accoh et Thibault Manson ont construit leur trip sur un coup de tête et la motivation commune d’aller charger un swell d’hiver irlandais.

Dion Agius, bob noir, lunettes noires (qu’il ne quitte que pour aller dans l’eau), pantalon ample tom- bant sur les chevilles, bagues à chaque doigt, tatouages minimalistes sur les bras. À ses côtés, Brendon Gibbens, cheveux courts, peau blanche qui semble ne pas avoir vu le soleil depuis des mois, tee-shirt ajusté, l’allure d’un premier de la classe. Nous sommes loin des stéréotypes du surfeur blond aux cheveux longs et à la peau tannée par le soleil. Ils font pourtant partie des meilleurs free-surfeurs au monde et leur approche du surf les éloigne sûrement des clichés souvent inhérents à la pratique de ce sport.

Collin Martins, free-surfeur dans l’âme, est parti de France à l’âge de 20 ans pour l’Australie avec un diplôme de chef cuisinier sous le bras. Au cours d’un surf trip, il découvre les vagues indonésiennes. Plus rien ne sera jamais comme avant. Passionné de surf comme peu de gens le sont, il décide de partir à la recherche de la vague parfaite.

Portfolio

Primptemps / Été 2020

On n’a beau savoir que la pétrochimie pèse lourd dans la fabrication d’un pain de wax (encore qu’il existe des solutions alterna- tives), on voit mal comment aujourd’hui, on pourrait se passer de ce morceau de pâte collante aux odeurs exotiques. Les anciens se rappellent même d’un temps où, à défaut d’argent, ils n’hésitaient pas à recycler des peaux de babybels pour waxer leurs boards, voire même à surfer sans rien. C’était une autre époque. Et pourtant, c’est ce que nous avons demandé à notre spécialiste de l’immersion : Surfer sans wax pendant une semaine.