Corps extrêmes

Le dossier principal, Cirque et danse, conçu par Rosita Boisseau, met en lumière l’évolution des liens entre le cirque et la danse contemporaine, et des nouvelles pistes de réflexions ouvertes par les artistes autour du corps, de l’intime, de l’inconscient. Rosita Boisseau pose les contours d’un « corps de la danse » et d’un « corps du cirque », Alix de Morant met en exergue ces auteurs qui excellent dans le solo ou l’autoportrait, Agathe Dumont repère des «échanges de bons procédés » entre la danse et le cirque, qu’ils soient d’écriture ou de méthodes de travail. Enfin, Jean-Michel Guy questionne l’identité, les réseaux et la reconnaissance du cirque à partir de la programmation du Théâtre de la Ville à Paris et de la Biennale de la danse de Lyon.

Opinion de Jean-Louis Poitevin, critique d’art

Pourquoi ce regain d’intérêt pour la performance ? Elle a été le noyau dur de la programmation du 25e festival d’arts de la rue d’Aurillac. Elle est l’axe des festivals Préavis de désordre urbain à Marseille et Printemps de septembre à Toulouse.

Photographe anglais, qui développe une démarche de collaboration avec des performers, engageant une réflexion autour de la capacité de la photographie à représenter l’intensité émotionnelle, la tension temporelle, l’implication d’un corps dans un lieu et dans une action.

Par Brigitte Athéa, auteur de textes de théâtre, sur une performance d’un musicien, dit « homme-machine ».