Magie nouvelle

Ils sont plasticiens, vidéastes, graphistes, architectes, cinéastes, VJ’s, metteurs en scène... et ont en commun d’explorer la création hors les murs par le biais de l’image et par leurs créations hybrides convoquant le multimédia. Projection vidéo, web, performances, les formes qu’ils inventent sont multiples. Ils font du croisement entre espace public et nouvelles technologies un territoire de jeu inépuisable. Le fait urbain a toujours inspiré les artistes et, à l’ère du numérique, la ville apparaît plus que jamais 2.0 : créative, expérimentale, participative et festive. Stradda s’est intéressé à quelques-unes de ces formes qui repoussent sans cesse les limites technologiques et aiguisent notre vision de la ville.

« Foin de lapins et de prestidigitateurs virtuoses, la magie nouvelle se propose de dissoudre le voile qui a confiné la discipline dans des codes restreints pendant plus d’un siècle en Europe. Elargissant son champ d’investigations, puisant dans le savoir faire artisanal comme dans les nouvelles technologies, toujours en prise avec les grands fantasmes humains, elle devient langage à part entière, portant des propos aussi variés que les intentions des artistes qui s’en emparent. Stradda dresse un aperçu des évolutions du paysage de la magie en France (démarches artistiques, nouveaux modes de transmission, recherches en cours…) qui permettent d’ouvrir de nouveaux champs du possible, prenant le trouble du réel comme un postulat de départ et non comme une finalité. »

Bruno Doucey n’a pas atterri à Port-au-Prince le 12 janvier 2010. Il est resté impuissant, de l’autre côté de l’océan, avec sa poésie. Jusqu’à ce qu’il entende les appels venus d’Haïti pour «chanter, apaiser la beauté déchirée du monde».

Ils trompent notre regard et ouvrent nos yeux, ils se fondent dans le paysage pour mieux pratiquer la subversion. Ils disparaissent et notre attention au monde en est affûtée. Entretiens avec Desiree Palmen et Liu Bolin, deux maîtres du camouflage.

Avec ses images bricolées qu’il projette sur l’eau ou sur des écrans volants, avec ses improvisations sonores, ses perspectives trompeuses, ses installations-paysages où le public s’égare, le groupe ZUR transforme les spectateurs en partenaires de rêves.

Excellence technique, originalité, créativité… Pour former les nouvelles générations de virtuoses de la piste, le Collège du cirque et des variétés de Kiev a repris à son compte l’essentiel de la méthode soviétique. La sobriété du style et l’ouverture au monde en plus.

« Etre ensemble, c’est très mystérieux, c’est l’espace à explorer »