Sur Terre, on estime le nombre d’espèces animales et végétales à environ dix millions dont seulement 20% ont été identifiées. L’étendue de notre ignorance donne ici le vertige. Cette chronique vise à la réduire un tout petit peu. Dans le précédent numéro, on comparait les performances humaines et animales dans les épreuves de sauts. Cette fois, on passe au sprint.
Escalade
Attrape-moi si tu peux !
Bons baisers de Géorgie
La Géorgie est un pays bizarre dont la douceur de vivre cache de fortes tensions. Qu’il s’agisse de sport ou de politique!
L’exergaming
La technologie numérique investit décidément tous les domaines. Même les programmes de remise en forme sont concernés. Avec l’avènement de nouveaux outils d’entraînement présumés plus efficaces et plus rigolos, nous entrons dans l’ère de l’«exergaming».
Glucose révolution
A l’origine, les capteurs de glucose étaient destinés aux personnes diabétiques. Désormais, les distributeurs leur prêtent d’autres vertus comme de permettre une meilleure gestion des réserves énergétiques lors des efforts de longue durée ou, plus prosaïquement, de faire perdre du poids.
Merci pour ce diabète !
D’ici à 2050, le diabète devrait toucher plus d’1,3 milliard de personnes dans le monde. On parle beaucoup de cette maladie en des termes économiques, épidémiologiques, pharmacologiques. En revanche, on connaît mal le quotidien des malades.
Le bronze, l’argent et l’art
L’affaire est assez peu connue. Mais il se trouve qu’entre 1912 et 1948, les Jeux olympiques comportaient aussi un volet artistique avec des concours en architecture, sculpture, peinture, littérature et musique.
Les stéroïdes
Les stéroïdes ont la réputation d’accroître la rage de vaincre, ce qui explique qu’on trouve trace de leur usage même dans des sports non athlétiques comme le billard, le curling ou les échecs. Parfois, cette rage dégénère en une véritable folie meurtrière à laquelle on a donné un nom aux Etats-Unis: la «roid rage».
Jeux Olympiques
A l’origine, les Jeux olympiques rénovés n’avaient pas pour mission de remplir les stades, de battre des records d’audience en télévision (qui n’existait pas encore), de vendre des journaux ou de comptabiliser les médailles par pays, autant de sujets qui constituent les grandes obsessions de l’époque actuelle. Pour Pierre de Coubertin, ils devaient servir à faire connaître les nouvelles disciplines sportives nées à la fin du XIXe siècle afin de susciter des vocations et que la «jeunesse du monde» (sic) adopte un mode de vie plus sain, plus moral, plus civilisé et tisse ainsi le drap d’un monde meilleur. A l’aube d’un siècle qui verra se dérouler deux guerres particulièrement meurtrières, cet idéalisme fait sourire. Mais c’était bel et bien l’esprit de ceux qu’on appelle aujourd’hui «les pionniers du sport moderne» et qui s’exprimaient effectivement comme des évangélistes. De nos jours, les Jeux ont perdu leur ancienne mission de faire découvrir le sport à ceux qui n’en font pas, sauf peut-être dans le cas de disciplines récemment admises au programme comme l’escalade aux derniers Jeux olympiques de Tokyo. Et ce fut FORMIDABLE! Les majuscules s’imposent tant le déroulement de la compétition s’est révélé grandiose et captivant. Tous ceux qui ont eu la chance de suivre cela à la télévision sont sans doute tombés sous le charme de cette discipline grâce notamment à un dénouement de la compétition plein de brio et de suspense. Tout se termine effectivement avec l’ascension d’une paroi de quinze mètres où les médailles sont représentées par le biais de la technologie. En clair, vous suivez un grimpeur et vous savez que s’il atteint telle prise, il aura le bronze. Telle autre, ce sera l’argent. Et pour l’or, il fallait évidemment dépasser les marques de tous les concurrents précédents. Bien sûr, ces repères changent au gré des performances. Peu de spectacles sportifs peuvent se vanter d’avoir opté pour un scénario aussi passionnant. A l’approche des Jeux de Paris, une présentation plus en détail de ce sport fascinant s’imposait donc. Qui sont ces drôles de quadrupèdes verticaux? Quelles sont leurs particularités morphologiques et physiologiques? Nous avons confié le travail à Laurence Guyon qui fut notamment vice- championne du monde de la discipline en 1995. On peut difficilement rêver mieux!
La défaite
Même des pointures comme Faith Kipyegon, Tadej Pogacar ou Novak Djokovic connaissent la défaite. Et c’est tant mieux car l’échec est constitutif des succès à venir.
La guerre de cent ans
En matière de violence imbécile, les rencontres internationales d’aujourd’hui n’ont rien à envier à celles d’autrefois. Il y a cent ans, un grand nombre de matches ne parvenaient jamais à leur terme tant le comportement des joueurs et du public était exécrable.