En guise de préface à la littérature de Tunisie
Littérature tunisienne contemporaine
Tunisie : écriture de l’urgence et urgence littéraire
L’Atlantide revisitée
L’écriture qu’il venait de découvrir sur les parois rocheuses de ce massif du Tassili lui était inconnue. Les signes offraient une parenté avec l’écriture arabe mais il connaissait suffisamment cette langue pour savoir que ce n’était pas de l’arabe qu’il avait sous les yeux. Les textes étaient tracés sur un support de grès, dans un défilé qu’obstruaient des éboulis de pierres qui rendaient la progression difficile
La broche volée
J’ai vu au revers de la veste de ma mère, une vieille photo, ma mère jeune et belle, la Française de France, heureuse, égarée aux portes du désert, dans ce bourg des hauts plateaux algériens, c’était, je crois, sur une terrasse, j’ai vu la broche en argent, ronde, elle n’était pas filigranée comme les bijoux raffinés des artisans juifs d’Aflou, fameux dans le djebel Amour (pendant que j’écris, l’homme d’à côté, sur la banquette, collé à une femme d’Asie, récite à son oreille avec un accent libanais les mots de Brigitte Bardot dans Le Mépris : « Tu aimes mes fesses… tu aimes mes seins… tu aimes ma bouche… »
Gil Jouanard, l’intensité de l’instant
La double vie d’un écrivain acteur culturel
L’invention des races
À peine François Hollande, en campagne pour l’élection présidentielle, eut-il annoncé son intention de faire effacer la mention de « race » de l’article 1 de la Constitution, que ses adversaires lui opposèrent, avec un bel ensemble, la même objection : supprimer le mot ne supprimerait pas le préjugé. Comme si, faute d’extirper une superstition – tâche effectivement difficile –, le plus sage était de lui laisser ses gages institutionnels.
Transports
Ah, la nocturne du Salon du livre ! Bon, mais après, il faut rentrer chez soi, et par le métro avec en perspective de « roupilloter » un instant, tranquille comme Baptiste ! Oui, le métro s’impose, qui, de nos jours, réussit encore à garer son engin dans Paris.