Le concept de panique morale est l’un des plus ambigus du vocabulaire sociologique. En premier lieu parce qu’il paraît implicitement disqualifier, voire condamner, les réalités qu’il désigne. Le terme de « panique » suggère un phénomène marqué par l’irrationalité et suppose que ceux qui y sont soumis connaissent ponctuellement une forme de régression mentale, tandis que l’adjectif « morale » prête le flanc au soupçon de moralisme : c’est en référence à une conception rigide ou puritaine de l’ordre social que se répandrait la panique. Ensuite, parce que les interprétations sociologiques des phénomènes désignés comme paniques morales recèlent fréquemment une ambiguïté quant au statut des individus qui y sont sujets.
Panique
L’ambiguïté sociale des paniques morales
La panique morale
Au cœur des politiques publiques de la prostitution
Panique à l’origine ou : de la mort sans limite
Pas d’auto-engendrement du sujet, mais une histoire relationnelle : en amont du sujet, il n’y a rien, sinon l’autre. Par sujet, nous entendons l’être auquel incombe la tâche de se rendre conscient dans le projet même de vivre, sur fond de la béance originaire qui radicalise la finitude de son surgissement dans le monde, et ce à partir de la nécessaire relation dynamique du langage et du désir. Le sujet n’étant substance en aucun sens (pas de subsistance par soi), foyer agi de ses affects et de ses représentations, effet du désir de l’autre et de son propre désir, il dépend dans son élaboration du jeu dialectique de ses propres conditions : il est à la merci de l’autre, son premier état est d’être exposé.
Le mutisme sélectif chez l’enfant
Entretien avec le professeur Emmanuel de Becker
“Tolérance zéro ”
La République en état de panique.
Panique sur le marché.
On se souvient de la photographie de Cartier-Bresson prise à Shanghaï, en 1949 : à l’approche des troupes communistes, une foule d’hommes en costumes occidentaux fait le siège d’une banque, criant, gesticulant, pressés les uns sur les autres, espérant encore récupérer leur avoir. Autre cliché connu, ces foules argentines mettant le feu aux agences bancaires de Buenos Aires, à la fin de l’année 2001, en plein effondrement de ces banques elles-mêmes, et plus généralement de l’économie du pays.
Paniques collectives
La panique est définie comme « terreur soudaine » ou « terreur extrême et soudaine, souvent collective, devant un danger réel ou seulement possible ». La terreur, du latin terrere faire trembler, est une crainte violente que l’on ressent en raison d’un objet d’épouvante, une peur violente qui peut paralyser le corps et l’esprit – on la rencontre dans les expressions : « panique sidérante » ou « être glacé d’épouvante ». L’épouvante, elle, est une terreur profonde et soudaine provoquée par « quelque chose » d’inattendu et jugé très dangereux.
La conquête du Mexique
Entre la panique et l’audace.
Entretien avec Fernando Arrabal
Le Mouvement Panique
Panic in the movies
Ou deux ou trois formes de la panique dans le cinéma apocalyptique.